Pierre Combet-Descombes étudie à l'École des Beaux-Arts de Lyon dès 1902 dans la section architecture, puis art décoratif. Il sort de l’Ecole en 1905. Bonnardel, son professeur, le laisse s’exprimer librement dans tous les domaines : modèle masculin, paysages urbains, fleurs, décorations…
Il expose à Lyon à partir de 1906. En 1909, il entre en loge à l’Ecole des Beaux-Arts pour le concours de paysage décoratif et obtient le prix Ponthus-Cinier. En 1925, des exemples de son travail ont été présentés lors d'une exposition collective au Musée des Arts décoratifs de Paris. Il met en place des compositions décoratives pour la mairie du 7ème arrondissement de Paris.
Dans sa jeunesse, il est beaucoup influencé par les poètes symbolistes. On peut néanmoins repérer dans ses premières futaies bleutées une inspiration proche de celle d’Auguste Morisot dont il était le disciple préféré à l’Ecole des Beaux-Arts. Chez CB veillent la puissance plastique, la force du trait, le lyrisme de la touche, la nervosité du geste.
A Lyon, il peint les monuments et les sites, qui sont identifiables dans ses tableaux, mais la ville est aussi la proie de sa mise en scène lyrique. C’est en quelque sorte par prédestination que Combet-Descombes se fait décorateur : décorateur des murs de quelques bâtiments publics, mais également décorateur de théâtre.
De sensibilité Baudelairienne, Combet-Descombes célèbre le corps féminin tout au long de sa vie. Par un trait musclé d’un seul mouvement, une façon d’inscrire le corps du modèle dans l’espace, il fait de ce corps, le plus souvent contemplé en altitude, du haut d’un escabeau, un signe plastique d’une sensualité rare.