Un reste de polychromie bleue subsiste sur l'une d'elles. Une poignée en feutre rouge, décorée de coquillages, entoure l'instrument.
20e siècle, Tibet.
"Certains écrits religieux importants, les tantras, mentionnent le damaru et donnent quelques recommandations quant au type de matériaux à utiliser pour sa fabrication : pour les caisses, la combinaison des crânes d'un jeune homme de seize ans et d'une jeune fille de douze ans, ainsi que de la peau de singe ; quant aux boules qui fouettent les peaux pour les faire résonner, il est conseillé de les fabriquer à partir de l'os d'un oiseau aquatique et de les recouvrir d'un tissu." Le tambourin damaru et la corne rkang-gling, par Sylviane Bonvin Pochstein.