Gravée par J. G. Lutz et F. Fecher, 1628.
Frappe en argent puis dorure.
Diam. 44 mm.
La ville survolée par deux anges tenants, l’un une couronne, l’autre une palme et soutenant une fleur de lis. Dans le champ, STRAS – BVRG ; dessous : IO : GEORG – LVTZ • FEC : ; à l’exergue, un cartouche orné, avec de part et d’autre : 16 – 27 et en son centre, la légende : O WIE WOL IST • / DER SELBEN STAT • / DIE • AVFGOT • IHRVER / THRAV – ENHAT .
R/: IN ZWANZIG ZÜNFTEN UND GOTTES HATT STRASBURG DIE STATT BESTEHEN THÜTT ‘ 1628 .
Ecu heaumé de Strasbourg soutenu par deux lions ; dessous, les initiales en monogramme FF (Frédéric Fecher) ; autour, les vingt écussons des corporations formant un cercle ; sous chaque écusson se trouve une lettre, à savoir : S (Spiegel) – F (Freyburger) – L (Lucern) – S (Stelz) – K (Kürchner) – G (Gerber) –S (Schneider) – S (Schumacher) – Z (Zimmerleute) – M (Maurer) – G (Gærtner) – F (Fischer) – S (Schmiede) – W (Weinsticher) – K (Küfer) – B (Bæcker) – M (Mœhrin) – T (Tucher) – B (Blume) – E (Enker). EL 542. Voltz 720.
Sublime médaille en vermeil sur laquelle ont été soudés deux anneaux pour permettre un usage en enseigne de chapeau
Frédéric Fecher (vers 1588 à Strasbourg, + vers 1660 à Strasbourg). Après son apprentissage d'orfèvre, il devint membre, en 1612, de la Corporation strasbourgeoise de l'Echasse (Zunft zur Stehtz) rassemblant les métiers de la bijouterie et de l'horlogerie. D'abord uniquement orfèvre, jusque vers 1627, il devint ensuite médailleur. De 1640 à 1643, il séjourne à Bâle, sans appartenir à une corporation, où il se vit interdire de travailler l'or et l'argent, ce qui le poussa à exercer son métier de médailleur. Il retourna à Strasbourg en 1653.