Il passe deux ans en Italie puis il rentre à Lyon ou il expose de 1837 à 1885 et à Paris de 1841 à 1867, des paysages historiques et des paysages (peintures, encres de Chine, gouaches, aquarelles, eaux-fortes). Il accomplit un long périple dans le Dauphiné, dans les Dombes, en Provence, dans les Alpes, en Savoie et dans les Pyrénées, pratiquant le paysage néoclassique à l’italienne, animé de petites figures un peu maladroites. Sa notoriété est grande dans la capitale des Gaules et il y bénéficie de nombreuses commandes. Son art évolue vers une conception différente du paysage, tout aussi rigoureuse et savante, mais où la recherche de l’effet décoratif et de l’arrangement pittoresque, nuit à la sincérité de l’émotion.
Il lègue par testament à la ville de Lyon 50 lavis, des dessins et une rente de 1000 francs destinés à la distribution d’un prix qui porte son nom (concours annuel de « Paysage au point de vue décoratif ») décerné par l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Son atelier fut vendu à Lyon en mars 1885.