A l'époque, plusieurs modèles d'horloges sur le thème du « Bon Sauvage » furent conçus, tous inspirés du roman Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre.
Cette pendule Empire Le Portefaix est dans un excellent état de conservation avec dorure au mercure d'origine et détails mats et brillants. Il est également en parfait état de fonctionnement. L'horloge est livrée complète avec son pendule, sa clé et sa cloche.
Détails de la pendule Empire « Le Portefaix » conçue par Jean-André Reiche et vendue au détail par Tiffany and Co vers 1900
Dimensions : hauteur 35 cm, largeur 28 cm, profondeur 10 cm.
Jean-André Reiche (1752-1817)
Ce coffret fait partie d'un certain nombre créé par Jean-André Reiche (1752-1817) qui fut l'un des principaux bronziers parisiens de l'Empire. Comme Jean-Simon Deverberie, il s'est notamment fait connaître grâce à ses Pendules Au Nègre. Fils d'un commerçant de Leipzig, Reiche fut baptisé le 13 août 1752 dans l'église Sainte-Nicole de Leipzig, où son nom de famille fut enregistré comme Reich. Jean-André changea probablement de nom pour se conformer aux conventions françaises lorsque, comme nombre d'ébénistes allemands, il s'installa à Paris où il fut reçu comme maître fondeur en juin 1785.
Depuis son atelier de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, il se spécialise dans la production de boîtiers d'horloges qui prospèrent surtout après la suppression des corporations pendant la Révolution française. Cela signifiait que Reiche pouvait désormais créer tous les aspects d'un boîtier d'horloge, en employant une équipe d'ouvriers allant des modeleurs, fondeurs et ciseleurs aux marbriers. Sa renommée grandit aussitôt comme marchand-fabricant de bronzes et surtout comme fournisseur de l'Empereur. A son décès le 18 mars 1817, Jean-André Reiche laisse son entreprise à son fils Jean Reiche.
Littérature
Collection du Musée des Arts Décoratifs, Paris, présentant une version de cette pendule issue de la collection du célèbre collectionneur Raymond Jeanvrot (Bordeaux, 1884-1966).
Pierre Kjellberg, « Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle », 1997, p. 343.
Elke Niehüser, « Les horloges françaises en bronze », 1997, p. 149.240.
Collection royale espagnole, « Catálogo de Relojes del Patrimonio Nacional », 1987, p. 118.
Tardy II, p. 358.1.