Elle est estampillée L.G. pour Germain Landrin .
On Dit " à Pont " parce qu'elle possède 3 Tiroirs dans la Partie inférieure , dont le Petit Tiroir du Milieu est flanqué de 2 Bronzes en Forme de Moustaches .
Elle est Galbée Toutes Faces comme un Modèle de Sarcophage .
Elle ouvre en façade par 5 Tiroirs , séparés par des Filets de Laiton Doré , dont 3
Elle est coiffée de Son Marbre Rouge du Languedoc très épais et à Double Gorge , ce qui est très rare .
Travail Parisien de la Fin de l'Epoque Régence .
Très Riche Ornementation de Bronzes Dorés .
Elle mesure 131 CM de Longueur , 61 CM de Profondeur et 85 CM de Hauteur .
LANDRIN Germain
Germain Landrin (Mort en 1785) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître, 16 janvier 1738.
Il exerça avec succès pendant près de 50 ans, d'abord rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charonne.
On a relevé son estampille, sur des productions très soignées, rappelant les divers styles en honneur durant sa longue carrière.
Germain Landrin, est reçu maître ébéniste à Paris en 1738, devient juré de sa corporation en 1746 et est élu principal en 1772. Il s’établit rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue de Charonne où il exerce son activité pendant près d’un demi siècle. À partir de 1742, il travaille, durant quinze ans, pour Pierre MIGEON puis pour d’autres confrères ébénistes, comme Denis GENTY et J. F. OEBEN , avant de se décider, aidé par son fils, de vendre lui même sa production.
Sans être luxueux, les ouvrages de Germain Landrin sont toujours d’excellente qualité et de fabrication très soignée. Vu sa longue carrière il a produit des meubles de tous les différents styles qui se sont succédés.
La plupart sont de petites dimensions : tables de forme rognon, tables liseuses, coiffeuses en forme de cœur, bureaux plats ou de pente.
Il emploie des placages de bois de violette, disposés souvent en ailes de papillon et marquetés de fleurs ou de motifs géométriques, généralement de cubes.
On peut toutefois mentionner un important secrétaire à encoignure, surmonté d’une doucine, à placage de bois de rose et d’amarante et orné de marqueteries de cubes, motif préféré de l’ébéniste. Germain Landrin mourut à un âge avancé, entre 1782 et 1785.
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