Diane chasseresse en bronze
Fonte ancienne de la second partie du XIXème siècle, patine brun foncé.
Signature Houdon sur la base.
d'après une sculpture réalisée entre 1776 (plâtre) et 1790 (bronze)
de Jean-Antoine Houdon (1741-1824).
Un exemplaire de grande dimensions en bronze de 1790 est conservée au Musée du Louvre.
Diane, entièrement nue, tient dans ses mains un arc et une flèche. Elle esquisse un pas et se tient délicatement sur son pied gauche. L’inspiration antiquisante est présente par sa nudité triomphante, réservée aux dieux, le classicisme de ses traits et le modelé épuré de sa silhouette. La posture en mouvement, quant à elle, témoigne d’une influence plus maniériste, plaçant de ce fait Houdon à un carrefour d’influences
lui permettant de renouveler les modèles de l’Antiquité.
Hauteur totale : 60 cm.
Ø de la base 15,50 cm.
Usure d'usage de la patine.
Diane, déesse romaine de la chasse et des animaux sauvages, est la sœur jumelle d’Apollon. Assimilée à l’Artémis grecque, elle hérite de ses divers attributs : l’arc, les flèches et le carquois en or, forgés par les Cyclopes.
Déesse lunaire, en contrepoint de son frère, dieu solaire, elle est souvent représentée avec un croissant de lune sur la tête comme ici.Déesse vierge, elle est accompagnée de vingt nymphes et de jeunes mortelles
toutes soumises à la plus grande chasteté. En tant que protectrice des animaux, un cerf l’accompagne.
Cet animal ambivalent symbolise autant la force de la déesse que la mort lorsqu’elle en fait sa proie.