En très bon état, sous passe-partout, dans un cadre baguettes en bois doré.
Dimensions à vue du lavis 14,5x9 cm
Dimensions totales, avec cadre, 23,5x17,5 cm
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Henri Joseph Harpignies né à Valenciennes (Nord) le 28 juin 1819 et mort à Saint-Privé (Yonne) le 28 août 1916 est un peintre paysagiste, aquarelliste et graveur français de l'École de Barbizon.
Les parents d'Henri Joseph Harpignies le destinent à une carrière commerciale mais sa détermination à devenir artiste peintre les amènent à l'autoriser à entrer dans l'atelier de Jean Achard à Paris en 1846. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie.
De retour en France en 1850, Henri Harpignies se consacre à des bambochades enfantines en milieu paysager et rejoint Corot et l'École de Barbizon dont il subit l'influence. Liés d'amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860.
En 1859, il collabore à la décoration de la salle du personnel de l'hôpital de la Charité de Paris, partiellement reconstruite au musée de l'Assistance publique.
À son retour d'Italie en 1861, il obtient son premier succès au Salon avec sa Lisière de bois sur les bords de l'Allier. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome, acquis par l'État. Il habite alors au 185, rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris (où une plaque commémorative lui rend hommage) avant d'emménager au 9, rue Coëtlogon.
Au cours de sa très longue carrière, Henri Harpignies peint un grand nombre d'œuvres à Hérisson dans le Bourbonnais, ainsi que dans le Nivernais et en Auvergne. Il réalise des œuvres décoratives pour l'Opéra de Paris, dont le panneau du Val d'Égrie, qu'il expose au Salon en 1870. Il était ami de Léon Bonnat qui fit par deux fois son portrait en 1889 (musée des Beaux-Arts de Valenciennes et Petit Palais à Paris).
Il peint les vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare en 1895. En 1898, il est nommé Rosati d'honneur.
Il sera à de nombreuses reprises récompensé. Médailles au Salon de Paris en 1866, en 1868 et en 1869. Médaille de deuxième classe (d’argent) à l’Exposition universelle de 1878. Médaille d’honneur en 1897 pour Solitude et Bords du Rhône.
En 1875, il est nommé chevalier, puis promu officier (1883), élevé au grade de commandeur (1901) puis de grand officier (1911) de l’ordre national de la Légion d’honneur.
Harpignies se fit aussi une place tout à fait particulière comme aquarelliste.
On peut dire qu'il fut à l'Ecole de Barbizon ce que Guillaumin sera aux Impressionnistes.
Anatole France l'a qualifié de « Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles ».
Bibliographie
• Dictionnaire Benezit.
• Dictionnaire des peintres paysagiste français au XIXème- L Harembourg
• La France illustrée, no 1176, 12 juin 1897, p. 24.
• Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture…, Salon de 1897.
• Henri Harpignies 1819 1916. Peindre la nature, [catalogue d’exposition], Cosne-Cours-sur-Loire, Musée de la Loire, 2016, 51 p.
• Elric (dessin) et François Darnaudet (scénario), Harpignies, Paquet, 2014.
Musées
France
• Paris, Le Louvre ; Petit Palais
• Lille, palais des Beaux-Arts : Vue prise à Moncel-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle), vers 1868
États-Unis
• New York, Metropolitan Museum of Art: Paysage avec une ville au loin
• Tulsa, Philbrook Museum of Art : Pont ferroviaire sur la Briare.
• Washington, National Gallery of Art : Paysage en Auvergne.
Canada
• Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal : Clair de lune (1889)
• Québec, Musée national des Beaux-Arts du Québec : Paysage
Argentine
• Buenos Aires, musée national des Beaux-Arts : Le Canal de Briare.