Dimensions
Hauteur : env. 11,5 cm
Largeur hors socle : env. 3,5 cm
Longueur hors socle : env. 5,5 cm
Socle ovoïde : env. 4,7 X 6,7 cm
Poids : 373 grammes
Signature
Signé sur le motif
Matériau
Bronze à patine médaillée.
Composé d’une pièce reposant sur un socle ovoïde en marbre rouge griotte.
Sur certains bronzes, on remarque que le N «» est inversé. On constate également cet épiphénomène sur certains des bronzes d’un autre sculpteur : Christophe Fratin. Ce N inversé ne remet pas en doute l’authenticité de l’œuvre, et aurait même au contraire l’effet contraire.
Le sculpteur, grand amoureux de la nature et des animaux, a capturé dans une belle attitude, ce lièvre sur le qui-vive. Chut ! Ne faites pas de bruit ! Sinon il prendra la poudre d’escampette en grands bonds souples et disparaîtra dans les buissons.
Alfred DUBUCAND vint tardivement à la sculpture. Les Livrets des salons le disent élève du grand sculpteur animalier Antoine-Louis BARYE (1795-1875) et de Pierre Louis ROUILLARD (1820-1881), son presque contemporain, sculpteur animalier de renom également, mais ils se taisent sur les motivations qui l’amenèrent finalement à cet art. Alfred DUBUCAND présente sa première œuvre au Salon de 1867.
Avec une régularité remarquable, il fut présent à chaque Salon jusqu’en 1883, présentant deux œuvres. L’une, une nouveauté en cire (ou en plâtre) l’autre en bronze, qui est en fait l’œuvre présentée en cire l’année précédente. De ses seize années de participation aux Salons, il ne dérogea jamais à cette méthode et fut récompensé d’une médaille de troisième classe en 1879 pour son Chasseur persan ! De ses maîtres, outre la technique, il conserva la thématique. Très observateur, il restituait ses animaux avec un grand sens du réalisme et du détail, une impressionnante capacité à capturer le mouvement en suspens, une finesse et une élégance de la ciselure qui le classent dans la catégorie des sculpteurs animaliers de grand talent. Captivé par le thème de la chasse, il produit de nombreux petits bronzes qui rencontrèrent un grand succès. Quand soudain il découvrit l’Orient et sa magie. Fit-il un séjour en Algérie ou en Égypte ? Toujours est-il qu’il puisa une grande partie de son inspiration dans le thème orientaliste, il réalisa de nombreux groupes orientalistes mettant en scène la faune maghrébine qu’il met parfois en scène avec des humains.
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