Giancarlo Vitali, né le 29 novembre 1929 à Bellano et mort le 25 juillet 2018 dans la même ville, est un peintre et graveur italien contemporain.
Biographie
Giancarlo Vitali naît le 29 novembre 1929 à Bellano1, au lac de Côme, d'une famille de pêcheurs.
Il commence à peindre à l'âge de quinze ans, après avoir travaillé à l'Institut des Arts Graphiques de Bergame2.
En 1947, il expose ses premières œuvres à l'Angelicum de Milan, à l'occasion de l'exposition biennale d'art sacré. En 1949, il vient montrer dans l'exposition biennale deux de ses œuvres : Visitazione et Cena in Emmaus, qui reçoivent des appréciations enthousiastes de Carlo Carrà.
Vitali reçoit une carte de membre de l'Académie Brera à Milan, mais se trouvant dans une situation économique très difficile, il se voit forcé de la rejeter.
En 1981, son fils Velasco Vitali, également peintre, encourage Giancarlo à travailler comme graveur.
En 1983, la reproduction d'un de ses tableaux fini entre les mains de Giovanni Testori, qui est si impressionné, qu'il souhaite le rencontrer2. Le tableau représente un lapin en quartier.
La rencontre engendre une relation profonde et solide, fondée sur l'estime et l'admiration mutuelles, qui devient par la suite une longue amitié profondément enracinée. En 1984, Testori écrit un article sur le travail de Vitai dans la troisième page du Corriere della Sera et organise sa première exposition personnelle à la Compagnia del Disegno à Milan. Plus tard, Vitali a plusieurs expositions dans des institutions publiques et privées et il publie une série de catalogues et de portfolios de gravures.
À la fin des années 1980, il réalise de nombreuses œuvres d'art public, dont Les Portraits de bienfaiteurs à l'Ospedale Maggiore de Milan, commandé par la Fondation Ca' Granda.
Giancarlo Vitali meurt le 25 juillet 2018 à quatre vingt huit ans3,2, dans sa maison face au lac de Côme, à Bellano, où il est né et où il a choisi de vivre4. Les funérailles ont lieu le 27 à Bellano dans l'église de San Nazaro et Celso4. Il laisse sa femme Germana et ses enfants Velasco, Sara et Paola4.
Sujets
Il a pour sujets les hommes et les femmes de son village : le pharmacien, le prêtre, une femme qui veut plumer un poulet. Portraits puissants d'une humanité humble, silencieuse, souvent oubliée, mais extraordinairement vivante et livrée à un temps suspendu grâce à une peinture si noble, que Giovanni Testori définit de « splendeur matérielle »3