Présenté au salon des animaliers de 1925.
(à noter quelques griffures légères).
Gaston d'Illiers découvrit, lors de son adolescence, le cheval et les chasse à courre dans la forêt domaniale d’Orléans ou en Sologne voisine, et le moulage à la cire et la sculpture. Formé par le sculpteur catalan Gustave OBIOLS (1858 - circa 1930), le comte Geoffroy de RUILLÉ (1842 - 1922) , sculpteur animalier, et le peintre animalier Georges BUSSON (1859 - 1933) Gaston d’Illiers s’initia aux techniques qui changent la cire en une statue de bronze. Sa passion pour l’équitation et la vénerie le poussèrent dans le domaine de la sculpture animalière, et plus particulièrement dans la représentation du monde équestre. Dès 1899, le Salon parisien des Artistes français exposait ses œuvres. Sculpteur passionné et prolifique, ce fut quelques 102 œuvres qu’il y présenta entre 1899 et 1930. Il exposa également dans de nombreux autres salons, comme la Société des Artistes Animaliers, des expositions canines et hippiques.
Cavalier chevronné, dresseur équestre, veneur, il prenait un plaisir infini à sculpter les chevaux, ainsi que les chiens de meutes. Il sculptait les siens (Miss, Youyou, Whip, Violette, Sweet Heart, Képi, Colibri, Emeralda …), ceux de sa famille ou ses amis (Protocole, Nonciature, Jack, Sydney, Moonshine, Le Bourgeois, Sous-Off, War Claim…) mais également les pur-sang vus à l’hippodrome (Idylle, Bulletin Rose, Rosetta XIV…), ou les chevaux anonymes, à l’ouvrage dans les champs, au repos dans un pré… tels son Boulonnais au trot de 1896, sa Charrue (1899), son groupe Cheval et âne de Halage de 1901, ses Chevaux à la Herse de 1906, son Fardier (1911) ou encore son Étalon Boulonnais de 1921. Très souvent jury de concours agricoles locaux, Gaston d’Illiers aimait à sculpter ces solides chevaux rustiques, dont la puissante musculature évoquait la peine et le dur labeur.