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Le Sacrifice d’Iphigénie – Ecole italienne du XVIIIe siècle

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Description de l’antiquite :

"Le Sacrifice d’Iphigénie – Ecole italienne du XVIIIe siècle"
Plume et encre brune sur papier vergé.
Sur un promontoire entouré de végétation, un prêtre brandit un poignard qu’il s’apprête à planter dans la poitrine d’une jeune femme. Devant une foule de soldats et de prêtresses pleurantes, deux divinités président au sacrifice : Artémis, déesse de la nature sauvage et de la chasse, installée dans un croissant de lune et accompagnée d’un cerf, et Hécate, déesse des sortilèges et guide des âmes des morts, représentée couronnée entre deux colonnes. Dans le tumulte, on croirait entendre les joueurs d’Aulos (flute double), toutes joues gonflées au second plan, officiant toujours aux cérémonies sacrificielles. Notre dessin, probablement une étude pour un projet de plafond (celui-ci s’insérant entre quatre arcs aux angles), met en scène avec une grande théâtralité le sacrifice humain le plus célèbre de la mythologie grecque, celui d’Iphigénie. Cet épisode, relaté dans Iphigénie à Aulis d’Euripide et dans Les Métamorphoses d’Ovide, pourrait se résumer ainsi :
Ménélas, roi de Sparte, contraint tous les rois grecs à l'aider à reprendre son épouse, Hélène, enlevée par Pâris, le fils de Priam, roi de Troie. Et c’est Agamemnon, son frère et roi de Mycènes, qui est désigné par la coalition des rois grecs pour diriger la guerre contre la ville de Troie. Mais lorsqu’il lance la flotte réunie à Aulis, les vents sont défavorables. Calchas le devin révèle alors qu'une offense commise par Agamemnon contre Artémis en est la cause, et que seule la mort de sa fille Iphigénie apaisera la colère de la déesse. Dans un premier temps, le roi de Mycènes refuse l’horrible sacrifice, mais poussé par Ménélas et Ulysse, il s'y résigne. Le jour venu, au moment fatidique, Artémis prend pitié de la jeune princesse et la remplace par une biche.
Le tragique destin de la jeune Iphigénie a inspiré de nombreux artistes peintres et sculpteurs depuis l’Antiquité. Et ainsi que l’affirmait l’archéologue franco-allemande Lilly Kahil, « le personnage d’Iphigénie est un de ceux qui ont le plus passionné les auteurs de l’antiquité et de l’époque moderne… fascinés par le thème du sacrifice et surtout du sacrifice humain. »

Notre dessin est présenté sous passe-partout et verre anti-reflet dans un cadre à décor Bérain de style.
Dimensions : 22 x 38 cm – 41 x 57 cm avec le cadre
 

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Galerie Thierry Matranga
Tableaux anciens, dessins, sculptures

Le Sacrifice d’Iphigénie – Ecole italienne du XVIIIe siècle
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