Polychromie ancienne, les mains sont d'origine. Très peu de manques, très bon état général compte tenu de l'âge de la pièce.
Allemagne 16ème siècle.
Pèlerin et thaumaturge, Saint Roch est né, en pleine guerre de Cent Ans, dans la ville de Montpellier, dont il deviendra le saint patron.
A la mort de ses parents, il prit l’habit de pèlerin et se mit en marche vers Rome. Une fois son pèlerinage achevé, il s'occupa de nombreux malades, en Italie et ailleurs en Europe. Il tomba lui-même malade et un ange du Seigneur vint à son secours. Son corps et son âme ont été sauvés par sa grande foi et sa confiance totale en Dieu. Sur le chemin du retour vers Montpellier, il fût accusé d’espionnage, ne voulant pas révéler son identité. Enfermé en prison à Voghera, il mourut, après cinq années d’enfermement. C’est grâce à sa tâche de naissance, sur la poitrine, en forme de croix, que, des années plus tard, on put identifier son corps.
Aujourd’hui, la majeure partie de son corps se trouve toujours en Italie, dans l’église de la Scuola Grande di San Rocco, à Venise. En revanche, un de ses os se trouve dans une chapelle, à l’arrière du sanctuaire Saint-Roch, à Montpellier, où se trouve également son bâton de pèlerin.
Saint Roch et ses guérisons miraculeuses
Arrivé en Italie, dans la ville d'Acquapendente, ravagée par la peste, il se mit à guérir les malades, sans craindre d’être contaminé. Il traçait un simple signe de croix sur les personnes souffrantes, et elles étaient délivrées de leur mal. Il continua ses dans la ville de Cesena. Toute la cité fût libérée de la peste, grâce à Saint Roch.
Il se rendit ensuite à Rome, où il soigna un cardinal et les malades de l’hôpital du Saint-Esprit. Le pape Urbain V, voyant cela, lui remit ses fautes. Saint Roch resta trois ans dans la ville sainte, avant de repartir sur les routes d’Europe, pour guérir les malades. Il s’arrêta, notamment, dans l’hôpital de Notre-Dame de Bethléem de la ville de Plaisance. Il dût s’arrêter, lui-même atteint de la peste. Il a beaucoup souffert, au nom de la foi catholique mais n’est pas mort en martyre. Pour cela, l’Eglise lui accorda le titre canonique de confesseur.