C’est durant ses moments de loisir qu’il s’ouvre aux avant-gardes artistiques de son époque. Il devient co-fondateur du groupe des Ziniars dans les années 1920, un groupe qui, comme son nom l’indique (dérivé de la fleur zinnia), se distingue par un désir d'expression originale et vive. Le groupe des Ziniars joue un rôle essentiel dans la création du Salon du Sud-Est en 1925, un événement qui permet de promouvoir l’art moderne dans la région et de favoriser les échanges artistiques entre Lyon et Paris.
L’intérêt de Didier pour l’avant-garde se renforce avec sa découverte des œuvres de Fernand Léger et André Derain, deux figures majeures du mouvement fauviste et du cubisme, dont les œuvres l'influencent profondément. Il participe également à des revues artistiques lyonnaises comme Manomètre (1922-1928) et Promenoir, des publications qui mettent en lumière les tendances modernes et les pratiques novatrices en peinture, tout en constituant un terrain fertile pour des artistes comme Didier pour expérimenter et faire connaître leurs créations.
Sa participation active dans ces cercles avant-gardistes et son implication dans la vie artistique lyonnaise lui permettent de s’installer progressivement comme un acteur important de la scène locale. Toutefois, son œuvre, marquée par la modernité et influencée par l'abstraction et la recherche de formes nouvelles, reste un témoignage précieux de la diversité créative et des dynamiques artistiques qui traversent la première moitié du XXe siècle.