Paul Timper. " Nu". Années 80.

Dimensions 46 cm x 51 cm; cadre en alu noir.
Paul Timper ( 1937- 2010 ). Elève de Léon Devos à l’Académie de Bruxelles, puis de Fernand Wéry et de Roger Somville à l’Académie de Watermael-Boitsfort, il obtient en 1958 le grand prix de maîtrise de la Ville de Bruxelles et le Ministère de l’Education Nationale lui décerne la même année le prix Koopal de tapisserie. Il rejoint en 1962 l’Atelier de la Céramique de Dour que Somville a fondé en 1958 à l’initiative d’Émile Cavenaille; il y travaille avec Thérèse et Marie-Henriette Bataille, qui deviendra son épouse, Claire Lambert ainsi que Monique Cornil. Membre fondateur du Mouvement Réaliste en 1969, il prend part, entre autres, avec Somville, aux travaux de la station de métro Hankar , en 1975-76 (fresque«Notre temps»), et, en tant que membre du Collectif d'Art Public qu’il rejoint en 1979, participe en 1986 à la réalisation de la nouvelle coupole du Théâtre royal de La Monnaie à Bruxelles, sous la direction de Xavier Crols.
Il réalise à Bruxelles en 1990 un projet personnelpour l'atrium du siège du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles : une fresque monumentale développant le thème allégorique de l’Homme-Oiseau, avec l'aide de Marie-Henriette Bataille, Marc Bolly et Xavier Crols.
Paul Timper enseigne de 1973 à 1995 la céramique à l'Académie de Watermael-Boitsfort. Œuvres conservées au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, dans les collections de la Communauté Française de Belgique, de la Province de Hainaut, ainsi qu’au Musée de Verviers et au BAM de Mons. .
Nombreuses expositions collectives ou personnelles (Galerie Racine à Bruxelles en 1984, salle Saint George à Mons en 1988, galerie du Parvis à Saint Gilles en 1991, salle Hainaut Tourisme à Mons en 1992, galerie Marc Dengis à Bruxelles en 1996, galerie Elias à Anvers en 1999, musées des Beaux-Arts de Mons en 2003, galerie 15 à Lilles en 2004, maison de la Laïcité à Mons en 2007.