Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème flag

Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-2
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-3
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-4
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-1
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-2
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-3
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-4
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-5
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-6
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-7
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème -photo-8

Description de l’antiquite :

"Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème "
Importante Pendule de cheminée "L'étude et la Philosophie" en bronze doré et patiné le cadran signé *Ridel à Paris Epoque Louis XVI XVIII ème.
La pendule représentant un jeune homme vêtu à l'antique dessinant sur une tablette d'un côté et de l'autre une jeune femme vêtue à l'antique tenant un livre, tout deux assis, adossés sur un corps d'architecture formant la caisse du mouvement. La caisse du mouvement est ornée en partie basse d'un bas relief représentant des putti à l'étude de l'astronomie, en partie haute un aigle délicatement ciselé posé sur une torche agrémentée de guirlandes fleuries unis par un ruban formant un nœud .
Cadran émaillé blanc attribué à **Dubuisson signé *Ridel à Paris indiquant les heures et les jours en chiffres arabes.
L'ensemble repose sur un socle en marbre blanc de Carrare mouluré orné d'un bas relief en bronze doré, au centre représentant des angelots musiciens, souligné d'une frise de perles et se terminant par six pieds toupie en bronze doré.
Mouvement à quantièmes et suspension à fil d'origine fonctionnant avec sa clé (révisé et nettoyé par notre horloger) 
Dorure au mercure à double patine et patine brune d'origine en très bon état.

*« Ridel à Paris »
Laurent Ridel, l’un des plus importants horlogers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des premières années du siècle suivant, signait ses œuvres de la mention « Ridel à Paris ». Bien que la date d’enregistrement de ses lettres de maîtrise nous est inconnue, nous savons qu’il installa son atelier rue aux Ours et qu’il connut immédiatement une grande notoriété auprès des amateurs parisiens d’horlogerie de luxe. A l’instar des meilleurs horlogers parisiens de son temps, Ridel fit appel aux meilleurs artisans pour réaliser les caisses de ses pendules en collaborant notamment avec les bronziers Feuchère, Denière et Deverberie, avec les émailleurs Coteau et Merlet et en faisant appel à Monginot l’aîné pour les ressorts. Il se composa rapidement une riche clientèle parmi laquelle figuraient notamment Jean-Marie Chamboissier, le bijoutier Louis-Nicolas Duchesne et Mesdames de France, filles de Louis XV, pour lesquelles Ridel livra une pendule en 1789 destinée à leur château de Bellevue.


** Étienne Gobin, dit Dubuisson(1731-1815), est l’un des meilleurs émailleurs parisiens de la fin du XVIIIème siècle. Vers le milieu des années 1750 il travaille à la manufacture de Sèvres, établissant par la suite son propre atelier. Il est mentionné dans les années 1790 dans la rue de la Huchette et vers 1812, dans la rue de la Calandre. Spécialisé dans les boîtes de montres et cadrans émaillés, il est réputé pour son habileté exceptionnelle et la représentation de détails.

Souvent appelé à tort « Les Arts et les Lettres », « L’Etude et la Philosophie », « aux Maréchaux » ou « Les Liseuses », ce modèle de pendule apparaît uniquement sous le nom de « L’Etude » dans la correspondance commerciale entre le ciseleur-doreur François Rémond et le marchand-mercier Dominique Daguerre, le plus important marchand d’objets de luxe du règne de Louis XVI . Réalisée à partir de 1784, la composition déclinait directement deux figures créées en 1776 par le sculpteur Louis-Simon Boizot (1743-1809) pour la Manufacture royale de Sèvres représentant une jeune fille lisant et un jeune homme écrivant sous les noms de « l’étude » et « la philosophie » ; voir un biscuit de Sèvres de ce modèle qui est conservé dans la collection Jones au Victoria & Albert Museum à Londres (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, op.cit., Band I, Munich, 1986, p.294, fig.4.17.2). Ces figures furent exploitées par Daguerre qui chargea Rémond de les adosser à une borne supportant un mouvement d’horlogerie sommé d’un aigle, créant ainsi l’une des pendules néoclassiques les plus abouties des arts décoratifs parisiens de la fin du règne de Louis XVI qui rencontra immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs de l’époque.
En 1788 Daguerre livre deux pendules de ce modèle pour le château de Saint-Cloud, l'une pour le Salon des Jeux, l'autre pour le Cabinet du Roi.D'autres modèles sont conservés en France au Palais de l'Elysée, au Ministère des Affaires Etrangères, au château de Versailles, et à l'étranger dans les collections Royales d'Angleterre et de Suède et dans des musées comme le Victoria & Albert Museum , l'Ermitage et le Palais du Quirinal.
Bibliographie : Pierre VERLET « Les bronzes dorés Français du XVIIIème siècle ».
De nos jours, parmi les pendules de ce modèle, avec variantes, répertoriées dans les grandes collections publiques et privées internationales, citons notamment : un premier exemplaire, le cadran signé « Dubuc jeune », qui est exposé au Palais du Quirinal à Rome (paru dans A. Gonzales-Palacios, Il patrimonio artistico del Quirinale, Gli Arredi francesi, Milan, 1996, p.308, n°89) ; un deuxième est conservé dans le Salon des Aides de camp du Palais de l’Elysée (voir M. et Y. Gay, « Du Pont d’Iéna à l’Elysée », dans Bulletin de l’association nationale des collectionneurs et amateurs d’horlogerie ancienne (ANCAHA), été 1993, n°67, p.12) ; un troisième, le cadran de « Mercier à Paris », appartient aux collections de la Banque de France à Paris (illustré dans M. et Y. Gay, « L’ANCAHA à la Banque de France », dans Bulletin ANCAHA, été 1995, n°73, p.76) ; et un quatrième, provenant probablement des anciennes collections du roi Louis XVI, qui est reproduite dans C. Baulez, « Les bronziers Gouthière, Thomire et Rémond », dans le catalogue d’exposition Louis-Simon Boizot 1743-1809, Sculpteur du roi et directeur de l’atelier de sculpture à la Manufacture de Sèvres, Paris, 2001, p.287, fig.9.
Prix: 24 500 €
Artiste: Ridel à Paris
Epoque: 18ème siècle
Style: Louis XVI - Directoire
Etat: Très bon état

Matière: Bronze
Largeur: 63,5 cm
Hauteur: 52,5 cm
Profondeur: 16,5 cm

Référence (ID): 1339874
line

"Galerie Vega" Voir plus d'objets de cet antiquaire

line

"Pendules Anciennes, Louis XVI - Directoire"

Antiquités similaires sur Proantic.com
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Galerie Vega
Meubles XVIII et XIX ème, Sculptures et Objets de Décoration Anciens
Importante Pendule "L’étude Et La Philosophie" Epoque Louis XVI XVIII ème
1339874-main-664a3e9e2a527.jpg

01 40 50 36 10

06 11 47 66 37



*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form