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François Rude 1784-1855 Jeane d'Arc Bronze Patiné

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Description de l’antiquite :

" François Rude 1784-1855 Jeane d'Arc Bronze Patiné "
Jeane D'Arc écoutant ses voix.François Rude 1784-1855 Jolie réduction en bronze signée sur la terrasse,patine brun claire legères usures,fonte au sable vers 1850.Soucis du detail grande finesse de la ciselure,socle en bois doré repeint au petit pot.

Commandée le 4 novembre 1845 par arrêté du ministère de l'Intérieur pour la série des statues des Femmes illustres placées sur les terrasses du jardin du Luxembourg. Bloc de marbre acquis le 31 janvier 1849. Payée le 8 mars 1852. Salon de 1852, n° 1530. Jardin du Luxembourg, 1852-1871. Abritée au Louvre pendant le siège de Paris, le 25 janvier 1871. Replacée au jardin du Luxembourg pour une durée indéterminée. Rapportée au Louvre le 10 février 1873, restaurée mais non inscrite sur l'inventaire à cette date. Inventoriée pour régularisation en 1970. Déposée au musée des Beaux-Arts de Dijon, de 1971 au 25 juillet 1990.Mussé du Louvres

Né à Dijon, en 1784 au no5 de l'actuelle rue François-Rude, à proximité de l'actuelle place Francois Rude, il est fils de forgeron. François Rude apprend le dessin dans cette ville avec Francois Devosge et est soutenu par le conservateur adjoint du musée des beaux art de Dijon, mécène et ardent bonapartiste, Louis Fremiet, dont il épousera plus tard la fille, Sophie.
En 1809, il s'installe à Paris et est admis à l’École supérieur des beaux arts dans l'atelier de Pierre Cartellier, obtenant le prix de Rome de 1812 pour son Aristée déplorant la perte de ses abeilles. Les circonstances politiques contemporaines font qu'il ne pourra jamais bénéficier du séjour à l'Académie de Frace à Rome de la Villa Médicis afférent au prix.
En 1815, après la chute du première empire , il part s'installer à Bruxelles à la création du royaume uni des pays-bas, pour rejoindre sa belle-famille, et où il se met au service de l'architecte Chares Vander Straeten. Il exécute neuf Bas reliefs pour l'un des pavillons du Palais de Tervuren, aujourd'hui disparu mais dont il subsiste des moulages3. Il y épouse l'artiste peintre Sophie Fremiet, avec qui il a un fils, Amédée, mort en 1830.il réalise des commandes officielles du roi Guillaume Ier des Pays-Bas en participant à plusieurs travaux de rénovation et de décoration de palais royaux, châteaux et monuments de Bruxelles.
Il revient ensuite à Paris en 1827 où il passe progressivement du néoclassicisme au romantisme. Après 1827, il produit une statue de la Vierge pour l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris et une statue de Mercure (Paris, musée du Louvre).
En 1833, il est décoré de la Légion d'honneur et obtient une commande de haut-reliefpour l'arc de trionphe de l'Etoile: Le depart des volontaires de 1792, communément appelé La Marseillaise, son œuvre la plus célèbre qui contribue grandement à sa renommée. En parallèle, il sculpte dans le marbre le Petit Pêcheur napolitain jouant avec une tortue (Paris, musée du Louvre).
Le succès de sa Marseillaise lui permet d'ouvrir son propre atelier et de former ainsi des élèves, dont son neveu Paul Cabet. Il reçoit plusieurs commandes pour des monuments publics en l'honneur de grands personnages,Louis Monge (1849), Antoine Joseph Bertrand(1852), Marechal Ney, Il a également quelques commandes privées et religieuses.
En 1835, François Rude reprend la statue de Caton d'Utique lisant le Phédon avant de se donner la mort commencée par Jean-Baptiste Roman, dernière œuvre de l'artiste disparu cette même année 1835. Rude achève la statue en 1840. En 1839, le couple adopte Martine Cabet, nièce orpheline de Sophie, qui pose pour plusieurs de leurs œuvres. Elle sera la future épouse de leur neveu Paul Cabet.
À partir de 1852, il consacre les trois dernières années de sa vie à deux sculptures dont il a choisi lui-même les sujets pour répondre aux commandes de sujets libres de sa ville natale de Dijon:Hébé et l'aigle de Jupiter et L'Amour dominateur du monde, dans lesquelles l'artiste renoue avec un certain néoclassicisme et qui constituent son testament artistique.
François Rude obtient une médaille d'honneur à l' exposition universelle de 1855 à Paris. Il meurt la même année et est inhumé au cimetière du Montparnasse dans le 14e arrondissement de Paris,

 

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Y.Laurent Hogommat
Sculpture

François Rude 1784-1855 Jeane d'Arc Bronze Patiné
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