Influencé par le bouddhisme, l'artiste recherche les jeux de couleur et grain du bois, les formes nettes et tranchées. Les couleurs sont toujours douces, doivent évoquer celles de l’arc en ciel, celui ci étant «l'état le plus élevé possible avant d'atteindre le Nirvana, où le désir et la conscience individuels sont sublimés». Les visages sont expressifs avec une économie de moyens - Les coiffes évoquent le stupa, structure concave ou furent enfouies les reliques corporelles de Bouddha – On parle de « chignon de bouddha ».
Adepte du Zen, la sobriété et spontanéité des formes devait toucher directement la sensibilité du spectateur. Peu de traits ou volumes mais expressivité forte. tout détail superflu est négligé. On peut considérer ce type de poupées comme des statuettes de méditation bouddhiques zen.
Yamanaka Sanpei travaillait seul chaque pièce, et signait d'une touche large. En cela ses pièces sont numériquement peu courantes sur l'ensemble des kokeshis en circulation.
- A propos des kokeshis: elles étaient des jouets pour fillettes, ou offertes en gage d'amour ou d'amitié; ou symbolisaient le désir d'avoir un enfant en bonne santé. Elles auraient une fonction de talisman, sont modestie, douceur. Elles auraient aussi une origine bouddhique. Leur coiffures évoquant le chignon de bouddha. Une notice sur l'artiste ainsi que sur l'historique et la fonction des kokeshis sera jointe. Il s'agit d'une poupée vintage qui peut avoir des imperfections mineures.