C'est lors de ces expositions, qui réunissent des artistes comme Matisse et Girieud, qu’elle rencontre en 1906 son futur compagnon, Charles Camoin. Ensemble, ils voyagent en Méditerranée pendant l’été 1906. De 1904 à 1912, elle réalise principalement des natures mortes, des paysages et des figures aux formes bien structurées.
En 1912, alors que sa relation avec Camoin se détériore, elle rencontre Georges Bouche, qu’elle rejoint en Auvergne durant l’été. Ses paysages évoluent alors : elle utilise des aplats de verts et des coups de pinceaux vifs pour représenter les arbres, créant des compositions avec une faible profondeur. Bien que sa situation financière soit modeste, le critique Louis Vauxcelles la qualifie, en 1921, de « l’une des plus remarquables femmes artistes de notre époque » (L’Éclair, 23 juin 1921).