Paris, pont sur la Seine
Encre sur papier teinté
Signé “Luce” en bas à droite
Cachet de l’atelier en bas à gauche
22,5 x 28,5 cm
Cadre comportant quelques infimes manques
Maximilien Luce suit une première formation artistique auprès d’un graveur sur bois que complètent des leçons de dessin avant d’intégrer le cours de Carolus-Duran à l’Académie Suisse. Camille Pissaro l’introduit dans le milieu néo-impressionniste de la fin du XIXe siècle où il fait la connaissance, entre autres, d’Armand Guillaumin, Henri-Edmond Cross et Hippolyte Petitjean. À partir de 1887, Maximilien Luce expose avec ces derniers au Salon des Indépendants.
Conquis par leur esthétique, il adopte rapidement le divisionnisme auquel il reste fidèle jusque dans les années 1920. Il se concentre ensuite sur des paysages et des scènes de genre dans un style impressionniste assagi. Par ailleurs, sa fascination pour le monde ouvrier se traduira tant dans son engagement politique que dans sa peinture des années 1890 empreinte de revendications sociales.
Maximilien Luce s’installe à Montmartre en 1890. Le village montmartrois et ses environs comptent parmi ses sujets de prédilection, à côté d’autres vues de Paris et de la Seine comme en témoigne le dessin que nous présentons où l’on devine le Pont Neuf avec la gare d’Orsay à gauche.