Très caractéristique de ses bougeoirs aux merveilleuses, style pour lequel Claude Galle est bien connu, ces brûles parfums sont soutenu par trois cariatides formant colonne rectangulaire et reliées entre elles par de fines tiges en bronze doré formant un X.
Leurs pieds nus reposent sur une base triangulaire à côtés incurvés et angles coupés, elle-même posée sur un socle circulaire.
Au centre, se tient un palmier de feuillages en colonne supportant une bobèche figurée de feuilles arquées et surmontée d’un binet finement ciselé de formes géométriques.
Une pièce cylindrique se place au sommet du binet réduisant ainsi la sortie de chauffe.
Les têtes en colonne, finement ciselées, sont ornées de part et d’autre d’ailerettes tenant une large coupe à encens. Son col ciselé de petites formes ovales soutient un couvercle ajouré à décors de fleurs, étoiles et feuillages et couronné d’une fleur en bouton dans la partie centrale.
De part la finesse de ces ciselures, l’emploi de ses « merveilleuses » et la belle dorure d’origine, nous pouvons attribuer ce très beau travail à Claude Galle.
Claude Galle (1759-1815) est l’un des plus éminents bronziers-ciseleurs de la fin du XVIIIe siècle et de l’époque Empire.