Commode Estampillée Jacques BIRCKLE ( 1734-1803 ) Epoque 18ème

Commode Louis XV , Galbée Toutes Faces , en Marqueterie à La Reine , d'Epoque XVIIIe Siècle . 
Elle est estampillée J. BIRCKLE sur les Montants de chaque côté . 
Elle ouvre en façade par 5 Tiroirs sur 3 Rangs , dont un Tiroir Secret .. 
Elle est coiffée de Son Marbre Brèche veiné de Mauve , d'origine , avec un Bec de Corbin tout autour . 
Très Riche Ornementation de Bronzes Dorés . 
Elle mesure 130 CM de Longueur , 64 CM de Profondeur et 91 CM de Hauteur . 
Elle est en Très Bon état . 

Jacques BIRCKLE ( 1734-1803 ) 
Jacques Bircklé exerce sa profession rue de Charenton puis rue Saint-Nicolas.
Tardivement, entre 1785 et 1789, Marie-Antoinette lui passe des commandes au château de Saint-Cloud, Madame Elizabeth à Montreuil, le duc d’Orléans ou encore la princesse de Lamballe.
Au vu de sa production, dense, variée, de belle qualité, adaptée aisemment à l’évolution des styles, Bircklé se présente comme un ébéniste consciencieux, qui ne cherche nullement le luxe et la préciosité mais bien plus l’effet décoratif.
Bircklé y excelle d’ailleurs grâce à son talent de marqueteur.
Dans la majorité de ses meubles, pratiquement dénués de bronzes, s’impose en effet une prédominance de la Marqueterie  dans des tons vifs et contrastés, dessinés avec simplicité, sans détails superflus.
Faites de bois teinté clairs, elles se détachent le plus souvent sur un fond de placage sombre.
Leur effet est encore renforcé par les thèmes choisis tels que les vases de fleurs, urnes, draperies, rubans, trophées de la musique, attributs divers et même des paysages de scènes à l’antique, encadrés de filets à la grecque.
A côté de ces fabrications caractéristiques, Bircklé réalise également des meubles moins marqués où sa personnalité ne s’exprime guère. Toujours de bonne qualité mais simples, sans recherche particulière, ces meubles sont plaqués de bois de rose, de bois de violette, d’acajou ou de satiné. On distingue des Commodes ,  encoignures, vitrines, coiffeuses, bureaux de pente ou encore bureaux plats, aux encadrements classiques, parfois aussi aux marqueteries de cubes et aux motifs géométriques.
A son décès, son atelier est repris par son fils, qui le conserve jusqu’en 1825.

MUSÉES

Commode demi-lune Louis XVI ornée de médaillons marquetés de fleurs - Petit Palais - Paris

Petite commode Transition à double ressaut, marqueterie de fleurs - Musée Lambinet (Versailles)

Commode "En Tombeau" - Musée Henri Barré

Petite table Louis XVI rectangulaire marquetés de croisillons, un tiroir en ceinture - Musée Cognac-Jay - Paris

BIBLIOGRAPHIE

Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur - 2008 (Bircklé Jacques - Page 74-78)

Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934