Par de petites touches, façon néo-impressionnisme, le peintre joue sur des variations de vert et de noir, en contraste avec les blancs, et crée une composition forte. Partageant sa feuille en deux sur toute la largeur, il dépeint une façade de ferme qui surplombe une large langue de pré. Une oie, dans un coin, vient animer la mise en page.
De cette oeuvre au chromatisme intense, il en ressort une douce et intime nostalgie.
Jaroslav Panùska est né en 1872 à Horovice, et décède en 1958 à Kochanov en Tchècoslovaquie..
Fils d’un géomètre, il fit ses études d’art à l’Académie de Prague auprès de Julius Marak. Marak voulait faire comprendre à ses élèves les charmes de la nature. Ils devaient la représenter, sans fard, et correspondre au plus près de la réalité.
L’oeuvre devait procurer une émotion, en restituant «l’âme» et la beauté simple d’un paysage .
Jaroslav Panùska fut un des meilleurs représentant de cet enseignement tout au long de sa vie artistique.
Sa première période, jusqu’en 1910, a été symboliste, dominée par des thèmes inspirés des contes tchèque, bien souvent liés à la mort, la solitude et au surnaturel.
Il se consacra par la suite à représenter les paysages de Tchéquie, de Slovénie et des bords de la mer en Dalmatie. Si ses oeuvres se ressentent des principes du Naturalisme, elles s'accompagnent aussi de modernité.
« Ses oeuvres égalent les peintures des meilleurs paysagistes tchèque »
De 1923 jusqu’à sa mort en 1958, il vécut à Kochanov, partie de Svêtlà nad Sàzavou.
La plupart des peintures de Panùska sont entrées dans des collections privées ou de musées publics tels que la Galerie Nationale de Prague.
Gouache sur papier, en parfait état, signé « Jaroslav Panùska » en bas au centre.
Dimension: 25 x 32cm hors cadre et 35 x 42,5cm avec con cadre en bois laqué noir à bordure cuivrée.