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Description de l’antiquite :

"Salomé..."

"Salomé",
huile sur toile signée Alice en bas à gauche et datée 7 - 4 - 1908,
vraisemblablement Antonio Alice (Buenos Aires, 23 fév.1886 - 24 août 1943),
copie de l'autoportrait de Juana Romani en "Salomé" 1,
129 cm x 70 cm, châssis à clefs.
Cadre en bois et stuc ancien de style Art nouveau.

Antonio Alice est un peintre argentin d'origine italienne né et mort à Buenos Aires.
Il fut surtout connu pour ses portraits.
Fils d'un immigrant italien issu d'un milieu très modeste, il est expulsé de l'école pour avoir dessiné à plusieurs reprises dans les manuels scolaires.
Devenu cireur de chaussures à l'âge de 11 ans, il persévère malgré tout dans le dessin et se fait très vite remarqué pour ses portraits de gauchos par Cupertino Del Campo qui devint Directeur du Musée national des Beaux-arts de Buenos Aires.
Ses premières leçons de peinture lui sont données en 1897 par Decoroso Bonifanti, qui étudia à Turin, séjourna et travailla à Buenos Aires.
Sans aucun doute recommandé par son maître, il vient en Europe et intégre l'Académie royale de peinture de Turin pendant quatre années au cours desquelles il reçoit trois médailles d'or.
Il est Prix de Rome en 1904.
En 1908, le portrait de son maitre et artiste D. Bonifanti rencontre un énorme succés à la "Quadriennale di Torino".
En 1911, il reçoit à Buenos Aires le prix de peinture du 1er salon national des beaux-arts de Bellas pour un portrait.  
"San Martin en el destierro" peint en 1913 à Paris et présenté au Salon des Artistes français est considéré comme l'une de ses meilleures œuvres.
Hors concours, il reçoit une médaille d'argent au Salon des Artistes français en 1914.
Antonio Alice fit plusieurs séjours à Paris, vraisemblablement accueilli par la communauté italienne.
Il rencontra et/ou visita probablement l'atelier de Juana Romani et profita sans doute de son réseau pour travailler et étudier des œuvres en plein cœur de l'effervescence artistique parisienne, ainsi que dans les collections publiques.

1 - Juana Romani (Velletri, Latium 1869 - Suresnes, 1923)
"Salomé" : 131 cm x 70 cm,
Musée d'Orsay, N° d'inventaire : Réf 1123.

Historique - Provenance :
. peint entre 1885 et 1898,
. acquis par l'état au Salon de la Société des Artistes Français, palais des Champs Elysées, Paris, le 10 mai 1898, n° 1745 (payé le 18 juin 1898),
. présenté lors de l'Exposition Universelle, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 1900, sous le n° 84,
. placé en 1901 au musée du Luxembourg (entré le 8 mars 1901),
. attribué par la suite au musée du Louvre…

Giovanna Carolina Carlesimo (alias Juana Romani) est la fille de Hjacintho (Giacinto) Carlesimo di Casa Alvieri et de Maria Anna Schiavo.
En 1876 ou 1877, sa mère devient la maîtresse de Temistocle Romani, fils d'un propriétaire terrien de Velletri.
Après plusieurs années de liaison, Maria Anna et Temistocle décident de quitter l'Italie avec leur petite fille pour Paris. La famille s'établit au 56, boulevard du Montparnasse.
Les secteurs des rues VavinNotre-Dame des Champs, de la Grande-Chaumière, du Maine et alentours, sont alors le fief de dizaines de familles italiennes émigrées de la "Terre des Labours", une province située au sud de la campagne romaine.
Autour de 1890, cette diaspora compte plus de 600 modèles qui posent dans les ateliers et les écoles d'Art de Paris.
La famille Romani est pauvre, Maria Anna et sa fille (sous le prénom de Giovanna ou de Jeanne, qui s'exerce au dessin) travaillent comme modèles.
Cependant, Filippo Colarossi remarque le talent de la jeune fille et l'encourage à rejoindre l'Académie Colarossi dont il est directeur, 10 rue de la Grande-Chaumière.
En 1887, la jeune Giovanna devient l'élève de Jean-Jacques Henner au sein de l’ "Atelier des Dames" qu’il dirige avec  Carolus-Duran (Charles Auguste Durant), atelier destiné aux femmes qui n'ont pas accès à l'enseignement de l'École des Beaux-arts (jusqu'en 1900).
Vers l'âge de 19 ans, elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture et prend alors le pseudonyme de Juana Romani.
Émancipée de son statut de modèle, elle gagne au fil des années une notoriété peu égalée parmi les femmes artistes de cette époque. Sa carrière est fulgurante.
Elle devient entre 1895 et 1904 la peintre à la mode du tout Paris fortuné de la Belle Époque
 
Prix: 7 800 €
Epoque: 20ème siècle
Style: Autre style
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile

Référence (ID): 1353137
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