Eugene Roy Witten (1920-2004), Les Carrés Magiques

Eugène Roy Witten (1920-2004)
Les carrés magiques
circa 1970

Huile sur toile
Signée en bas à gauche "ERWitten"
Dimensions : hauteur 41 cm x largeur 27 cm
Dans son encadrement d'origine, au dos porte l'étiquette de la galerie parisienne " Galerie Romanet 30, 32 et 34 rue de Seine, 75006 Paris"
Très bon état de conservation
Réf. I_231

Peintre & lithographe, Eugène Roy Witten né en 1920 à New York est un artiste francophile. Présent en France en 1940, il se nourrit des impressionistes, de Whistler, Cézanne, Seurat et Degas. Il abandonne très vite le travail en atelier pour peindre en plein air. Il rentre à New York et ouvre son atelier à East Greenwich village tout en créant une entreprise d'encadrement pour subvenir à ses besoins. Exposant avec divers groupes à New York, il est remarqué par l'Academy of design qui acquiert l'une de ses toiles.L'artiste travaille sur la représentation de paysages. De 1954 à 1955, jeune marié, il séjourne à Aix-en-Provence, sur les pas de Cézanne. Cette période se caractérise par de grands paysages aux tonalités bleues et oranges. A partir des années 60, Witten s'installe dans la campagne de Shushan, au nord de New York. Ses oeuvres y deviennent plus abstraites, fortement inspirées par les paysages hivernaux aux délicates tonalités. En 1965, à Boston, il est ébloui par l'oeuvre de l'artiste allemand Julius Bissier (1893-1965).  L'oeuvre que nous présentons ici en est fortement inspirée. De ces années et durant la décennie suivante, il se fait connaître par des expositions dans des galeries de New York et Boston. C'est à partir des années 70 et pour une période de trente ans, qu'il entamme une collaboration avec la Galerie Romanet, rue de Seine à Paris. dont l'étiquette présente sur notre oeuvre témoigne. 
L'amour de la nature, sa passion pour la musique classique et les accords de nuances très douces ponctuées d'accents plus vifs furent des éléments constants de son oeuvre.
Il meurt en 2004 aux Etats-Unis. Suivant ses dernières volontés, ses cendres furent dispersées en France sur la Montagne Sainte-Victoire qu'il aimait tant.