Les Dossiers à La Reine sont en Anse De Panier avec au Centre un Bouquet de Fleurettes , entourés de Feuillages de chaque côté .
La Traverse antérieure sinueuse , moulurée et sculptée avec en son Centre , un Bouquet de Fleurettes pour rappeler le décor du Dossier .
Les Pieds sont cambrés .
L'assise est large et confortable .
Présence de la Barre de Renfort latérale .
Elles sont recouvertes d'une ancienne Tapisserie au Petits Points à Décor de Bouquets de Fleurs .
Travail typiquement Lyonnais d'Epoque Louis XV , vers 1750 , Attibué à L'Ecole de NOGARET .
Nous possédons également une série de 4 Fauteuils dans le même style que nous mettons en vente .
NOGARET Pierre
Pierre Nogaret (1718 - 23 août 1771) Menuisier en sièges. Maitre en 1745 à Lyon. Le plus célèbre menuisier lyonnais. Ces ouvrages, presque tous en noyer sculpté et verni, à décor de fleurs et rocailles,
Pierre Nogaret naquit à Paris en 1718 et restera le maître incontesté du siège lyonnais sous le règne de Louis XV.
A l’inverse de ses confrères Riesener ou Jacob, on ne possède aucun portrait de cet illustre ébéniste, qui sera donc l'artisan « sans visage », demeurant un véritable mythe identifié uniquement à sa production.
Sa biographie n’a pu être fondée que sur des registres paroissiaux lyonnais, tout autre document ayant été détruit, en 1871, après l’incendie perpétré par la Commune, des archives de l’Hôtel de Ville de Paris.
On pense toutefois qu’après un apprentissage à Paris, probablement chez un grand maître, il quitte la capitale en 1743, pour s’installer à Lyon où il poursuivra sa formation chez le maître lyonnais François Girard, établi Petite rue Saint Romain.
En 1744 il épouse une certaine Anne Muguet, native de Roanne, et obtient ses lettres de maîtrises à Lyon en 1745. De 1745 à 1761, il aura quinze enfants, dont beaucoup mourront en bas âge.
Il semble ne pas s’être beaucoup investi dans la vie de sa corporation dont il fut élu maître-garde avec Mathieu Lerbet que le 9 février 1771.
Il meurt le 23 août de la même année et sera inhumé à la « cave de Saint-Roch ».
A sa mort, ses enfants seront placés sous la tutelle du maître ébéniste Étienne Vanderheyden. En 1772, sa femme vendit le « fond de boutique » au maître menuisier Nicolas Parmantier qui continua sa production en apposant son estampille sur certains de ses ouvrages inachevés.
La production de Pierre Nogaret
L'oeuvre de Nogaret, toute entière de style Louis XV, est considérable.
Les lignes de ses fauteuils, chaises, canapés, sont parfaites, équilibrées et élégantes.
Ses meubles, d'une qualité irreprochable, se reconnaissent d'un simple regard.
La plupart de ses sièges sont travaillés en noyer trés noir ou en hêtre revêtu de vernis.
Les ornementations, sans aucune surcharge, sont finement sculptés de roses, de pivoines ou de rinceaux de feuillages .