Passionné de paysages, Korovine cherche à capturer leur dynamisme, leur vibration intime et leur lumière. Il exprime une nostalgie des rêves éphémères et des instants colorés qui disparaissent. Ses œuvres recréent des scènes comme les « brumes sur les quais de la Marne », le « brouillard dans l’Île Saint-Germain » et le « crépuscule sur les Hauts de Meudon », privilégiant des tons mineurs et une reconstitution des espaces par des plans successifs et des lignes de fuite.
Korovine se distingue par son approche mélancolique et sa quête de la beauté formelle dans la solitude des choses. Il évite les influences et les styles catalogués, préférant développer une vision poétique personnelle. Sa peinture d’après nature, qu'il considère comme des gammes, évolue grâce à une recherche constante de nuances et une transformation des réalités en rêves et expressions fugaces.
Il invite à la contemplation silencieuse de ses paysages oniriques, transformant des scènes quotidiennes en visions poétiques et contrastées.