Après des débuts dans le commerce, il étudie à Paris dans les ateliers de Jules Adler et William Bouguereau. Il sera vite reconnu par ses pairs pour ses paysages de Bourgogne nimbés de poésie. L'influence de Jean-François Millet y est manifeste, mais il développe un univers de nuances subtiles, de lignes souples au sein de compositions simples et dépouillées.
Sa palette qui en emprunte le bleu et le jaune, mais étouffés par des tons gris, peut évoquer certaines œuvres d'Alphonse Osbert ou Émile-René Ménard, la violence des ciels couchants de scènes paysannes, des œuvres naturalistes proches de Jules Dupré, enfin ce calme qui émane de cette œuvre doit aussi à Pierre Puvis de Chavannes. Jean Laronze peut être considéré dans certaines œuvres comme un descendant du mouvement symboliste au sein des terres bourguignonnes.