Suite de six chaises à dossier plat, dite à reine d’époque Louis XV en bois de hêtre mouluré, sculpté et ciré, parcouru d’une large et profonde mouluration, rehaussée de fines et profondes sculptures symétriques telles que feuilles d’acanthe, rinceaux et entrelacs unis par un cartouche florale stylisé. L’estampille I.GOURDIN, pour Jean-Baptiste Gourdin, est frappée sur l’intérieur de la traverse arrière de trois d’entre-elles. Ces chaises ont bénéficiées d’une réfection ressente ; anciennement cannées, elles ont fait l’objet d’un capitonnage dans le but d’en optimiser leur confort, une feuille de placage a été disposée uniformément au dos du dossier de chacune d’elles afin d’épurer le visuel des baguettes de cannage devenues obsolètes une fois celle-ci disposée au tour d’une table. Il est à noter le grand soin apporté aux éléments de liaison d’une qualité irréprochable. Équilibre, nervosité et, élégance sont les termes les plus appropriés à cette très rare suite de six chaises de Jean-Baptiste Gourdin d’une très belle qualité d’exécution. On peut remarquer une infime variante des mouvements de feuillage ; détail qui démontre de l’importance de l’atelier de Jean-Baptiste Gourdin; atelier où le maître employait plusieurs sculpteurs afin d’honorer d’importantes commandes.
Restaurations d'usage et d'entretien faites dans nos ateliers.
Dimensions : hauteur 93cm, d'assise + ou- 45cm – largeur 49cm – profondeur 45cm.
Jean-Baptiste GOURDIN, reçu maître le 26 mars 1748.
Issu d’une famille de menuisiers parisiens, Jean-Baptiste Gourdin est le fils aîné de Jean Gourdin, appelé Père Gourdin et le frère de Michel Gourdin, lui-même menuisier. A l’inverse des artisans du bois du XVIIIème siècle, il n’est pas admis comme apprenti chez un maître menuisier, mais chez le sculpteur Toussaint Foliot, de 1736 à 1741. Par la suite, il retravaille dans l’atelier de son père de 1741 à 1746. Privilégié par sa formation acquise chez ces deux maîtres, il est admis dans la communauté des menuisiers en 1747, alors qu’il n’a pas encore fini son apprentissage. Il épouse en 1746 Marie-Françoise Ferret, fille du maître menuisier Claude Ferret. Au décès de ce dernier, Jean-Baptiste Gourdin hérite de sa boutique, également située rue de Cléry. Il y ouvre son propre atelier et engage des apprentis, pour finir par acheter l’ensemble de la maison en 1761 sous l’enseigne du « Nom de Jésus », près de celui de son père. Gourdin travaille pour une clientèle plus éclectique que celle de son père, composée de nombreux financiers d’Europe. Parmi ses clients les plus renommés, on dénombre de façon assez régulière le prince de Soubise, duc de Rohan, mais aussi le marquis de Bellevaux ; mais sa cliente la plus illustre est sans aucun doute la dauphine Marie-Antoinette lorsqu’elle emménage à la cour.
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