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Quatre vues de Naples, début XIXᵉ siècle
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Description de l’antiquite :

"Quatre vues de Naples, début XIXᵉ siècle"
Quatre paysages de la baie de Naples.
Italie.
ca. 1816-1820.
h. 58 cm ; l. 83 cm


« Entrée grandiose : on descend une heure vers la mer par une large route creusée dans le roc tendre sur lequel la ville est bâtie. »

C’est ainsi que Stendhal décrit son entrée dans Naples au début de l’année 1817. Ayant longé la côte de Terracine à Naples, il a dû passer non loin de Pausilippe : la vue que décrit Stendhal doit avoir été très semblable à celle du premier de ces quatre paysages.

Stendhal a surtout passé son temps au théâtre San Marco et dans les bals, à faire la cour aux comtesses et aux marquises. Il a visité Pompéi, mais il a peu décrit le reste de la baie de Naples, que l’on voit cependant sur ces trois autres vues : le Vésuve au large du golfe de Naples, la côte, qui descend du Vésuve et jusqu’à Sorrente.
Les paysages de Naples étaient des souvenirs prisés des artistes, collectionneurs, des érudits, des romanciers européens accomplissant, comme Stendhal, leur Grand Tour, et qui allaient au-delà de Rome pour y étudier les antiquités grecques en plus des antiquités romaines.

Bien qu’inconnu, le peintre, sans doute d’une école napolitaine du début du XIX siècle, a, pour ces vues, fait preuve d’un souci pour la perspective dont n’ont pas joui tous les paysages, très inégaux, peints pour les grands touristes.

Il s’est efforcé de peindre scrupuleusement les ombres, afin de conserver l’unité de chaque composition, pour que la lumière rose de l’aube et du crépuscule baigne ces vues d’une nostalgie romantique, que peuplent pêcheurs, cavaliers, chevriers, lavandières, barcaroles, cohabitant paisiblement, au moment où Naples sortait à peine des années, peut-être, les plus tragiques de son histoire. Naples a connu, en l’espace de seize ans, une révolution, des coups d’État, des réformes brutales, et une longue occupation.

On devine la Villa Floridiana, à l’ouest de la Chartreuse, au sein du grand parc qui sera peu à peu cerné de bâtiments au cours du XIX siècle, ce qui permet de supposer que ces peintures ont été faites à la fin des années 1810.

Craquelures. Quelques restaurations peu visibles.

Sources

Henri Beyle, dit Stendhal, Rome, Naples, Florence, Paris, 1988.

Pierre Milza, Histoire de l'Italie, Paris, 2013.
Prix: 14 000 €
Epoque: 19ème siècle
Style: Empire - Consulat
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Largeur: 83 cm
Hauteur: 58 cm

Référence (ID): 1362517
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