Ce groupe saisit le spectateur par l’ineffable douceur que traduisent les gestes d’une primitive tendresse entre cette mère et son enfant.
Le porté de l’enfant semble défier l’apesanteur, parfaite illustration de la force tranquille de l’instinct maternel. La robe de la mère, marquée par de nombreux plis et son ample mouvement, rappelle le travail d’Antoine Bourdelle, et notamment sa "Pénélope". Notre œuvre pourrait aussi faire pendant à « La Vierge d’Alsace," répondant par sa douceur à la force de l’œuvre du grand maître.
Ce beau plâtre impressionne également par sa belle taille de 103 cm de haut. Certains y verront une représentation de sainte Anne, tandis que d’autres y percevront simplement une figure universelle de maternité.
On le doit à André Langeon. Fils du sculpteur Art Déco Marius Langeon, le sculpteur stéphanois monte à Paris à la veille de la Libération ; Il a 18 ans. Comme son père avant lui il est admis à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs qui explore les arts graphiques et la sculpture ornementale de l'architecture intérieure. Il décroche le prix Jacquot, un prix de composition modelée qui l'exempte d'un an de service militaire et lui apporte quelques avantages pécuniers. Il a aussi le bonheur d'être hébergé chez George Hilbert, un artiste bien établi et futur membre de l'Institut. Dans l'atelier que l'artiste met à sa disposition, il trouve de bonne conditions pour sculpter et commence à se faire un nom. Recevant un très grand nombre de commandes publiques et privés, son atelier prospère jusqu'à la fin du XXème siècle.
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