Tapisserie Saint Suaire de Besançon Christ évêque Fils Or Argent Fleurs 18è flag


Description de l’antiquite :

"Tapisserie Saint Suaire de Besançon Christ évêque Fils Or Argent Fleurs 18è"

Tapisserie, tableau brodé Saint Suaire de Besançon*, première moitié du XVIIIe siècle, broderie en soie polychrome et fils d'or et d'argent. Un évêque mitré encadré par deux chanoines montrent le Saint Suaire.
A noter : quelques accidents, usures et plusieurs trous dans le tissu.

*Saint Suaire de Besançon
Un saint suaire apparaît à Besançon en 1523, portant l'empreinte du corps du Christ mort. Dans les registres de la cathédrale Saint-Etienne, les chanoines évoquent d'abord une image utilisée dans le cadre d'une mystère de la Passion, puis une relique. En raison de l'absence de sources le décrivant avant cette date, de sa ressemblance avec le saint suaire qui connaît à la même époque un grand succès à Chambéry et fait l'objet de plusieurs reproductions, il pourrait s'agir d'une de ces copies produites dans les décennies 1510 et 1520. Certains auteurs soutiennent que ce suaire se serait trouvé en Franche-Comté dès le XVe siècle, en lien avec le suaire de Lirey qui y est alors renseigné ; aucun document de première main n'en atteste cependant. Selon la légende, c'est Théodose II qui aurait fait don en 445, à Célidoine archevêque de Besançon, du saint suaire.

A partir de 1523, le saint suaire est présenté chaque année au public le jour de Pâques et celui de l'Ascension ou le dimanche suivant. Chaque ostension attire jusqu'à 30 000 pèlerins. Pendant un épisode de peste, en 1544 un plan de la ville est offert à la relique et une confrérie du Saint-Suaire est créée. Les deux ostensions annuelles sont l'occasion de grandes festivités et d'un pèlerinage lucratif. Le suaire fait l'objet d'une très importante vénération au XVIIe siècle, période d'invasions (guerre de Dix Ans) et d'épidémies de peste. On donne à la relique des pouvoirs de protection et guérison, notamment pour les malades des yeux. Les archives ecclésiastiques conservent la trace des miracles constatés.

En dehors des ostensions, le suaire est conservé depuis 1528 dans le tabernacle dont — trois religieux possédaient les clés — d'une chapelle de la cathédrale puis, après la première conquête française, il est transféré en 1669 dans l'abside orientale de la cathédrale Saint-Jean dite abside du Saint-Suaire.

En février 1729, le clocher de la cathédrale Saint-Jean s'effondre, causant la destruction d'une partie de l'édifice dont l'abside du Saint-Suaire. Jean-Pierre Galezot est chargé de la reconstruction du clocher et de l'abside. Le suaire est alors placé en sécurité à l'arrière de l'autel dans plusieurs coffres dont cinq ecclésiastiques détiennent les différentes clés. Le clocher reconstruit comporte quatre balcons par lesquels on présente successivement la relique à la foule.

La Révolution met un frein à cette extraordinaire dévotion. En 1794 le suaire, expédié à Paris, est exhibé en séance à la Convention nationale. Le procès-verbal du cinq prairial an II est rédigé ainsi: « on nous envoie non seulement ce linge ouvragé et d'un travail moderne, mais encore le poncif -moule découpé- qui servait chaque année à y renouveler l'empreinte dont on admirait la conservation miraculeuse...». Face à cette duperie manifeste, les révolutionnaires réfutent l'origine antique du linceul et ordonnent sa destruction, prévoyant de le brûler ou le transformer en charpie pour les hôpitaux de Paris. Bien que la trace de ce linceul soit perdue pour cette époque, son culte dure encore durant tout le XIXe siècle.

N'ayant que des représentations imprécises de ce second suaire, il n'est pas possible de confirmer s'il présentait ou non des traces sanglantes. On sait seulement que c'était une pièce de lin de 8 pieds sur 4 (2,6 m sur 1,3 m) sur laquelle la face avant corps allongé ressortait en jaune pâle. Il ne comportait donc pas deux images recto-verso « tête-bêche » comme sur le suaire de Turin. On conserve quelques gravures et des broderies figurant le saint Suaire parmi les nombreuses images produites en marge du culte du saint Suaire au XVIIe et XVIIIe siècle, ainsi qu'une peinture du suaire de Besançon par Claude Bruley dans l'église de Château-Chalon.
 
Cadre : 74 cm par 64 cm
Référence : D30 104
Toutes les photos sont sur :
www.antiques-delaval.com


 
Prix: 1 200 €
credit
Epoque: 18ème siècle
Style: Autre style
Etat: Bon état

Matière: Tapisserie
Longueur: cadre : 74 cm par 64 cm

Référence (ID): 1363933
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Tapisserie Saint Suaire de Besançon Christ évêque Fils Or Argent Fleurs 18è
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