Les lignes sont stylisées et dynamiques, leurs têtes cubistes, agrémentées d’un minutieux décor géométrique incisé.
Bois à patine miel et brune, anciennes marques d’usage, une corne cassée collée.
Bambara, Mali, première moitié du XXe siècle.
Dimensions :
Avec socle : 72 X 26 X 8 cm
Sans socle : 68 X 26 X 6,5 cm
Vendu avec certificat de l'expert Serge Reynes.
* Frais d'expédition sur devis et par transporteur dhl
Le masque cimier, Ciwara, est l'une des pièces les plus connues de l'art africain.
Le ciwara récompense, chez les bambara, les plus grands travailleurs dans tous les domaines de la vie active et en particulier agricole.
Il était utilisé lors des rites de la société initiatique du même nom, l'une des six institutions secrètes, qui régissent la vie du clan.
Il était fixé sur la tête des danseurs initiés , grâce à un bonnet en vannerie.
Les danses de cette société sont liées à des rites agraires associés à la fertilité de la terre et à la fécondité féminine.
Lors de ces cérémonies rituelles, le masque devenait l'attribut d'un danseur costumé qui lui donnait vie et parole.
Au travers du mouvement, et du porteur plus particulièrement, le masque trouve son sens.
Les ciwaras dansaient généralement en couple au cours de cérémonies en plein jour, au milieu des champs ou dans les villages.
Elles célèbrent l’union mythique et mystique entre deux forces; le soleil, principe mâle et fécondateur , la terre, principe féminin et de procréation, tout en stimulant l’ardeur au travail des jeunes cultivateurs.
Notre exemplaire provenant de la région de Segou, ce distingue par la beauté et la maîtrise de sa sculpture, par ces nombreuses marques d’usage, indiquants une importante utilisation rituelle et son ancienneté.