Située à Saint-Brieuc
Gouache sur papier fort représentant la baie de Saint-Brieuc en 1957,
signée Georges Delplanque en bas à droite (1903-1999).
Dimensions : 64 x 48,5 cm (à vue)
Récompenses 1957 : prix Puvis de Chavannes.
Georges Alfred Émile Delplanque, né le 13 juillet 1903 à Douai (Nord)1 et mort le 1999 à Ivry-sur-Seine2, est un peintre français.
Peintre de tableaux de chevalet sur les thèmes du cirque, de la Bretagne ou de la banlieue parisienne, il est aussi l'auteur de peintures murales.
Biographie
Georges Delplanque étudie à l’école des beaux-arts de Douai de 1918 à 1923, et présente sa première exposition en 1926 dans sa ville natale. Grand admirateur de Corot, il était tenu en grande estime par le peintre et collectionneur douaisien Henri Duhem.
En 1927, il est admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers des peintres Lucien Simon et Louis-François Biloul3. L'année suivante, il obtient le prix Gaudrier.
En 1929, il présente au Salon des artistes français les toiles Nu (étude) et Rue de l'abreuvoir à Semur-en-Auxois3.
Il se marie en 1936 avec l’institutrice Marie Nicol1 qui deviendra directrice de la maternelle Barbusse à Ivry-sur-Seine. En 1938, il réalise des peintures murales à l’école Barbusse. La même année, il s’installe à Ivry avec son épouse où il résidera 22 ans.
Ami du sculpteur Jean Graves, des peintres Gustave Hervigo et Louis-Édouard Toulet, il est, en 1954, l'un des fondateurs, avec Andrée Bordeaux-Le Pecq et Lilas-Bug, entre autres peintres et sculpteurs, du Salon Comparaisons.
Delplanque fut ensuite admis, aux côtés d'Yves Brayer, dans l'atelier de Lucien Simon à Paris. Il s'installe ensuite à Evry et se consacre surtout aux sujets "populistes" de banlieue et au paysage de Bretagne; le thème du cirque central dans son œuvre apparaît alors.
Delplanque reviendra se familiariser avec la technique de la fresque dans l'atelier du peintre Ducos de la Haille, en 1941, afin de réaliser plusieurs oeuvres monumentales, avant tout religieuses : chapelle de la Vierge de l'église Saint-Ferdinand (1942-1945), à Paris, chœur de l'église Sainte-Thérèse à Douai (1949) -remarqué par Pie XII : "c'est vraiment de l'art religieux, dites à cet artiste de continuer!"-, chapelle de la maternité des Houillères à Mazingarge, couvent des Sœurs de la Charité, rue de Reuilly à Paris (1957) ; les Houillières le chargeront par ailleurs de composer un décor évoquant l'histoire de Douai en l'école des cadres des Houillières au château de Lewarde : le premier panneau représente notamment Marceline Desbordes-Valmore, Jean de Bologne, Jean Bellegambe peignant le retable d'Anchin.
Le musée de Douai possédait son retour du mineur, peint en loges lors du concours pour le Prix de Rome 1931, consacré au thème du retour ; l'oeuvre fut détruite lors du bombardement qui incendia le musée de la ville en 1940.
Œuvres Douai, lycée de garçons : peintures murales, 1958, avec Albert Bouquillon, Robert Bouquillon, Émile Morlaix et Binet. Gray, musée Baron-Martin : La Grève rose, 1976, huile sur toile, dépôt du Fonds national d'Art contemporain.
Ivry-sur-Seine : groupe scolaire Henri-Barbusse, 1938. Ecole Maurice-Thorez : Le Monde merveilleux, 1959, peinture murale, œuvre disparue.
Paris : église Saint-Ferdinand-des-Ternes, 1945.
Maison de la Mutualité, 1956.