Qui d'autre que l'artiste pourra nous donner les clé de lecture de cette fenêtre qui nous invite à un peu d’introspection ….Cette toile, imaginée, réalisée, enduite puis grattée, et peaufinée dans les senteurs sublimes de la côte de Californie, quelque part sur la 70 miles drive, .finira tendue entre deux bois flottés puis sera signée et datée de mars 1993 .
Ensuite la vie de Chistine Foulché l' a ramené en France où elle excelle dans ses œuvres et dans ses dessins animaliers plus vrais que nature. ( je vous laisse le soin d'en juger par vous même en feuilletant internet...).
J'ai osé me porter acquéreur d'un bel ensemble sans posséder davantage d'explications, mais je ne désespère pas de rencontrer l'artiste...je m'y engage.
Pièce unique qui sera suivie par d'autres mises en vente.
Voici un extrait de nos échanges : « Je suis très touchée que mes œuvres suscitent chez vous autant de verbe…
Elles ne datent pas d’aujourd’hui…. Tout artiste se nourrit de ce qui l’entoure, à l’époque nous baignions dans l’archéologie et l’histoire, par la restauration et le moulage, qui était notre métier . J’étais très imprégnée des matières que je devais restituer…j’ai donc naturellement retransmis cela dans mes peintures… l’impermanence de la vie, son effacement progressif mais inéluctable , le passage du temps, sont des questions qui m’ont beaucoup interrogée. Lorsque nous découvrons un vestige archéologique, il est souvent incomplet, fragmentaire, et nous sommes bien souvent dans l’interprétation quant à son sens, sa fonction. Une part de lui échappera toujours à notre compréhension… Tout ceci se retrouve dans mes œuvres de cette époque, les signes et symboles sont là pour évoquer ce mystère…les lunaisons, le passage du temps, d’un temps où il se comptait en lunes…les matériaux , eux même fragiles, imposent une certaine distance et un respect…
Vous avez du être surpris de découvrir mon travail actuel sur mon site Ataraxies… mais à y regarder de plus près, je fais la même chose, je capte le mystère de ceux qui sont en train de disparaître…j’essaie de restituer leur splendide perfection, et je sais qu’une part de leur être m’échappera toujours…et c’est très bien ainsi… » « propos de Christine Foulché ».