La verseuse de forme balustre à six pans repose sur trois pieds à enroulements.
Le corps est entièrement gravé et ciselé de lambrequins et rinceaux feuillagés.
La naissance du bec verseuse est formé d’un culot d’ou s’épanouissent des frises d’entrelacs.
Le couvercle dans la continuité du corps, se termine par une graine ouverte.
La prise latérale en bois noirci se dévisse.
La verseuse porte des poinçons :
. A couronné pour Paris entre 1774 et 1780
. N couronné, lettre date pour 1776
. Poinçon d’orfèvre mal frappé illisible
Bien que cohérents les poinçons sont peut être apocryphes, du XIXe siècle. Je n’en suis par certain car la verseuse est très belle, réalisée avec soin et les poinçons sont cohérents et très semblables a ceux référencés. C’est une impression générale qui m’empêche de la dater du XVIIIe siècle avec certitude.
Néanmoins, la verseuse est superbe, la forme est très élégante et travaillée, les faces gravées le sont très délicatement. Les nombreux détail travaillé comme le bec verseur, la base de la prise ou encore le poucier en font une pièce de grande qualité.
19 cm de haut
9,8 cm de large au maximum, hors prise latérale
311 grammes brut.
Superbe état. Microrayures d’usage.
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