"Jean Fusaro "le port de Sète""
Jean Fusaro (né en 1925) - "port de Sète" - huile sur toile signée en bas à droite - titrée, signée et datée 1966 au dos - étiquette galerie Framond Paris - Jean Fusaro est né à Marseille le 19 juin 1925. Ses parents, amateurs d’arts, veillent à son éducation Artistique et lui font découvrir la peinture dans de nombreux musées. Ils vivent à Lyon, capitale des Gônes, où il intègre dès 1941 l’école des Beaux Arts. Il y restera durant cinq ans et y rencontre ses amis André Cottavoz, Pierre Coquet, Juvin, Philibert Charrin, Truphémus, et bien d’autres “artisans” de la fameuse “Ecole de Lyon”. Il forme avec eux le groupe « sanzistes. Cette désignation est imaginée par Philibert Charrin pour attirer l’attention des visiteurs lors de leur exposition à la chapelle du lycée Ampère en 1948, par opposition, sans isme, au cubisme, fauvisme, et impressionisme…Jean Fusaro travaille avec rigueur et acquiert la confiance des collectionneurs et galeristes à Lyon et Paris. En 1950, une de ses oeuvres est acquise par le musée de Genève, puis d’ Annecy et enfin, de Saint-Etienne. En 1953, Jean Fusaro reçoit le prix Fénéon, avec son ami Cottavoz, puis le prix de Marseille en 1957. Il devient enseignant aux Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale, où il joue un rôle important dans le milieu artistique de 1969 à 1975. Ses élèves s’appellent Alain Demond, Evelyne Chevalier ou encore Alain Barrier.
Ses oeuvres sont régulièrement exposées à partir des années 70.
Dans les années 1950, il expose à Lyon, galerie des Jacobins, galerie Folklore, puis à Paris Galerie Art vivant. L’artiste lyonnais est rapidement remarqué dans la capitale et est alors invité à exposer en Angleterre, au Canada, en Suisse ou aux États- Unis et de façon permanente à la galerie Tamenaga (Japon, Paris, États-Unis). Dès lors, il s’inspire de ses voyages pour ses peintures ; Sète, Venise, Rome, Istanbul… De nombreux tableaux ont pour sujets les ports. Il peint également de nombreuses oeuvres représentant Oullins, ses rues, ses toits. Au-delà des toiles, sa peinture s’affiche aussi sur les murs de l’église Saint-Jacques-des-Arrêts dans le Beaujolais ou encore sur un des vitraux de l’église de Vourles.