Signée en bas a droite
Avec cadre: cm 62x49x4.5
La peinture est en bon état.
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Il fréquente l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Après la guerre passée dans un camp de travail en Autriche, où il peint dans les rares moments de liberté, il montre ses études et ses dessins à Alexandre Garbell, qui l'encourage à continuer. Ayant peu de moyens de subsistance, il accepte un emploi chez les potiers de Vallauris. Sa première exposition a lieu en 1946 à la Galerie Michaux à Paris. Il rencontre Picasso qui l'encourage. Au Salon des Moins de Trente Ans expose une Vue de la Place d'Ivry en 1947 et de Notre Dame de Paris en 1948. En 1950, 1951 et de 1951 à 1961, il participe au Salon de la Jeune Peinture. Il admire beaucoup le travail de Bonnard, Marquet, Pougny, Soutine, Derain et de Staël. En 1949, il obtient une bourse au Prix National de Peinture ; en 1950, il obtient un prix à la Biennale de Menton et en 1953 il reçoit le Premier Prix Fénéon, ex-aequo avec Jean Fusaro. La même année, il signe un contrat avec la Galerie Art Vivant à Paris qui lui organise plusieurs expositions personnelles.
Il peint des nus, des paysages inspirés de la Toscane et des Alpes, des vues de Lyon et des plages avec une matière épaisse et corsée. Depuis 1964 il expose aux Salons parisiens : Tuileries, de Mai, Comparaison, Automne.
Il est également présent aux expositions de l'Ecole de Paris, organisées par la Galerie Charpentier de 1961 à 1963.
Il est un habile illustrateur d'œuvres littéraires, dont Dialogue de l'arbre de Paul Valéry en 1964 et L'Odysée de Kazantzakis en 1968. La même année, la naissance d'un fils lui inspire des scènes plus intimistes. Le style de Cottoz se caractérise par l'utilisation de pâtes aux couleurs terreuses, qui s'inscrit parfaitement dans la tradition de l'école lyonnaise.
En 1989 la Galerie Taménaga à Paris organise l'exposition « Cottoz, visages » suivie d'une autre exposition personnelle en 1991.
Il entame une collaboration avec diverses galeries, notamment avec Tamenaga qui, intéressé par ses œuvres, le prend sous contrat pour ses galeries au Japon. Le succès est assuré puisqu'il réalise un tableau « Vue du mont Fujiyama » mesurant cinq mètres sur cinq. Les œuvres d'André Cottoz sont présentées dans de nombreux musées ou expositions, en France ou à l'étranger et font de lui un artiste reconnu.
Musées :
Cahors, Lyon, Paris (Musée National d'Art Moderne, Musée d'Art Moderne de la Ville), Saint-Etienne, Sète – France
Luxembourg
Tokyo, Japon