Il y rencontre Cottavoz, Fusaro, Coquet, Mouriquand et Philibert Chavrin qui seront ses amis durant toutes sa vie professionnelle. Il se nourrit de lecture et dévore tout ce qui peut lui être source d’inspiration, l’aidant à assouvir sa passion.
Malheureusement, Pendant la seconde guerre mondiale, il est réquisitionné pour le service de travail obligatoire (STO), période très noire pendant laquelle sa santé est mise à rude épreuve. En 1945, il réintègre les Beaux Arts où il termine ses études dans la Classe de Antoine Chartres. En 1947, il travaille à Paris comme veilleur de nuit, une obligation uniquement alimentaire, et dessine parfois à la Grande Chaumière.
De retour à Lyon après cette année difficile, Il expose au Salon des trente ans ainsi qu’au Salon du sud-Ouest. Puis il participe à une exposition à la chapelle du lycée Ampère de Lyon où ils seront quartorze à exposer, avec ses amis des Beaux Arts. Ensemble, ils donnent naissance à un nouveau mouvement : le sanzisme… le sans isme par opposition au cubisme, réalisme, pointillisme, impressionnisme et autre fauvisme… expression simplement inventée par Charrin pour attirer l’attention des visiteurs… et c’est réussi…
Il se marie en 1950 avec Aimée et vit à Lyon où il prend possession de l’atelier du peintre Etienne Morillon. Travailleur et rigoureux dans sa démarche picturale, Il se fait connaître des galeristes qui lui font rapidement confiance. Ils l’exposent alors régulièrement, notamment la Galerie Claude Bernard qui le représente sur Paris. Les relations d’amitié qu’il tisse avec eux lui permettent d’évoluer rapidement dans le milieu artistique et donc, de vivre pleinement de sa peinture.