En 1914, mobilisé, puis blessé, il sera rapatrié à Grenoble où il peut peindre et exposer son travail. En 1919, il revient à Lyon et y retrouve ses amis peintres (entre autres Combet-Descombes) avec lesquels ils fondent le groupe des Ziniars (qui doit son nom à la fleur zinnia), et qui est à l’origine de la création du Salon du Sud-Est en 1925. Puis il dirige un cabinet de dessins dans une soierie lyonnaise, tout en continuant à peindre pour son plaisir.
Il initie à l’art et à la peinture, son neveu, Marcel Saint-Jean. Influencé par l’oeuvre de Fernand Léger et André Derain, il se familiarise avec l’avant-garde artistique. Il est attiré par le cubisme, mais tend à réaliser une peinture figurative proche du fauvisme. Il décède le 20 juillet 1965.
Douze tableaux d’Émile Didier, dont un auto-portrait de 1923, sont dans la collection du Musée Paul Dini, à Villefranche-sur-Saône. Le musée des Beaux-Arts de Lyon a acquis quatre toiles, dont “les Baigneuses”, exposées au Salon du Sud-Est en 1952. Nombreuses expositions au Salon d’Automne de Lyon, et au Salon du Sud-Est.
Sources : Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles.
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