Jean Fusaro travaille avec rigueur et acquiert la confiance des collectionneurs et galeristes à Lyon et Paris. En 1950, une de ses oeuvres est acquise par le musée de Genève, puis d’ Annecy et enfin, de Saint-Etienne. En 1953, Jean Fusaro reçoit le prix Fénéon, avec son ami Cottavoz, puis le prix de Marseille en 1957. Il devient enseignant aux Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale, où il joue un rôle important dans le milieu artistique de 1969 à 1975. Ses élèves s’appellent Alain Demond, Evelyne Chevalier ou encore Alain Barrier.
Ses oeuvres sont régulièrement exposées à partir des années 70.
Dans les années 1950, il expose à Lyon, galerie des Jacobins, galerie Folklore, puis à Paris Galerie Art vivant. L’artiste lyonnais est rapidement remarqué dans la capitale et est alors invité à exposer en Angleterre, au Canada, en Suisse ou aux États- Unis et de façon permanente à la galerie Tamenaga (Japon, Paris, États-Unis). Dès lors, il s’inspire de ses voyages pour ses peintures ; Sète, Venise, Rome, Istanbul… De nombreux tableaux ont pour sujets les ports. Il peint également de nombreuses oeuvres représentant Oullins, ses rues, ses toits. Au-delà des toiles, sa peinture s’affiche aussi sur les murs de l’église Saint-Jacques-des-Arrêts dans le Beaujolais ou encore sur un des vitraux de l’église de Vourles.