Œuvre signée en creux au bas du bronze au devant et cachet visible à l'arrière.
Certificat et boite joints à la sculpture.
Daté 1991
Très belle pièce de collection
Très bon état.
Dimensions : 32 x 43 x 25 cm
Pionnier de l’art cinétique, Takis a déployé son talent artistique après la fin de la Seconde Guerre mondiale et a été renommé ayant offert une approche différente de l’art cinétique. Artiste autodidacte par conviction, il parvient à créer un lien indissoluble entre l’art et les sciences en combinant des éléments de la nature et de la physique dans sa sculpture.
En 1954, atteignant Paris, il rejoint pendant quelques mois l’atelier de Brancusi. Pendant les trois années suivantes il voyage pour vivre entre Paris et Londres, ces deux villes deviennent sources d’inspiration pour ses premières œuvres cinétiques. Son premier voyage aux États-Unis en 1961 est marqué par sa rencontre avec Marcel Duchamp qui deviendra par la suite un ami.
En 1968, il déménage à Massachusetts où il a été invité bénéficiant d’une bourse d’études en tant que chercheur de l’Université du MIT et plus précisément du Centre for Advanced Visual Studies. Là, il crée une série de sculptures électromagnétiques.
En 1974, de retour à Paris, il commence à créer ses sculptures Érotiques. “La force d’attraction est le dénominateur du magnétisme et de l’érotisme. En 1974, Takis en fait l'équitation dans une série de bronzes réalisés à partir de moulages” (Takis, Monographies, Erotique, p.203).
Ses oeuvres ornent les collections permanentes de musées les plus importants du monde comme le Centre d’art contemporain Georges Pompidou Centre à Paris, le MOMA et le Guggenheim Museum de New York, le De Menil Collection à Houston, la Tate Modern de Londres, la Peggy Guggenheim Collection à Venise. En France, le Musée du Jeu de Paume, le Palais de Tokyo et la Fondation Maeght ont organisé de grandes expositions rétrospectives consacrées à l’artiste. Son travail est également exposé dans les jardins de l’UNESCO à Paris et à La Défense, où le gouvernement français lui accorde le plus grand espace public jamais attribué à lun artiste dans l’histoire parisienne, c.-à-d. 3500m² pour une “forêt”» de 49 Signaux Lumineux. Il a également participé deux fois à Documenta à Kassel, une fois à la Biennale de Venise et en 1985 à la Biennale de Paris, où il a reçu le premier prix.