La tête est composée d'une grosse perle de verre soufflé imitant une perle de nacre , agrémentée d'éléments en laiton en forme de sépales, raccordés à l'épingle. Sous la tête , pendent des pendeloques représentant des croissants de lune, des étoiles, suspendues par des chaînettes ornées de perles de verre et de laiton doré.
France, Bretagne.
Epoque : fin du XIXème , début du XXème siècle.
Traces d'usure sur les grosses perles et quelques perles manquantes
NB : Ces épingles étaient vendues par les colporteurs lors des Pardons bretons et portées comme des broches. Un jeune homme qui offrait à l'élue de son coeur une épingle de Pardon attendait le dimanche suivant pour avoir la réponse de la demoiselle. Si elle acceptait la demande, elle arborait l'épingle sur son costume traditionnel. Si elle la portait à droite, cela signifiait qu'elle n'était pas fiancée, mais si elle la portait à gauche cela signifiait qu'elle avait été demandée en mariage.
Vendues par les colporteurs, ces épingles étaient fabriquées à Paris, en Bohême ou en Afrique du Nord. Les breloques sont nettement d'inspiration étrangère, les motifs d'étoiles et de croissants de lune venaient plus vraisemblablement du Mahgreb, partie du Monde très fréquentée par les artistes orientalistes tout au long du XIXème siècle.
Emballage soigné, expédition en colissimo avec assurance.