Gaston LA TOUCHE - Aux flancs du vase - Estampe

Gaston LA TOUCHE (Saint-Cloud, 1854 – Paris, 1913)
Aux flancs du vase
1906
Eau-forte et aquatinte sur papier vélin
18,9x14 cm (sujet) / 35x24,3 cm (feuille) / 40x30 cm (encadré)
Signée en bas à droite dans la planche « Gaston La Touche »
Référence : IFF 6
Tâches et auréoles, notamment dans les marges, très peu visibles avec le cadre et le passe-partout (RV possible à Boulogne-Billancourt avant achat).

Cette estampe a servi de frontispice au recueil de poésies d’Albert Samain (1858-1900) Aux flancs du vase publié en 1906 par la Société du Livre d’art, avec un tirage limité à 100 exemplaires. Notre épreuve porte au dos le tampon de la vente d’atelier de Gaston La Touche et pourrait être une épreuve d’essai, conservée par l’artiste en raison d’un problème au moment du tirage car un trait d’encre verte dépasse de la composition en partie supérieure de la cuvette.
Il s’agit d’une gravure à l’eau-forte et aquatinte, cette deuxième technique permettant d’obtenir la teinte verte avec un rendu proche d’un lavis d’encre.
Bien qu’il se soit réclamé un disciple de Félix Bracquemond (1833-1914), se représentant d’ailleurs en train d’observer le graveur émérite au travail dans son tableau Bracquemond et son disciple conservé au musée d’Orsay, Gaston La Touche ne s’est essayé qu’à de rares occasions à la gravure.
Les eaux-fortes illustrant Aux flancs du vase ont d’ailleurs été préparées par des aquarelles, qui furent exposées en juin 1906. « Gaston La Touche a compris la fable païenne sans fausse érudition, avec une sensibilité exquise » [1] nota la critique. Proches de son univers plastique, les poèmes d’Albert Samain lui ont fourni les sujets de compositions dans lesquelles on retrouve certains éléments qui reviennent en leitmotiv tout au long de son œuvre, tels que les nymphes, cygnes, faunes et baigneuses.

[1] Anonyme, « Aquarelles de M. La Touche », The New-York herald, 2 juin 1906, p.5.