Charles Le Brun (baptisé à Paris le 24 février 1619 ; décédé à Paris le 12 février 1690). Peintre, dessinateur et théoricien de l'art français, l'artiste dominant du règne de Louis XIV. Il se forma auprès de Vouet et se fit rapidement un nom, remportant une commande du cardinal de Richelieu alors qu'il était à peine sorti de l'adolescence ; le seul tableau survivant de cette commande (pour le Palais Cardinal à Paris) est Hercule et les chevaux de Diomède (vers 1640, Castle Mus., Nottingham). En 1642, Le Brun se rendit à Rome en compagnie de Poussin, qui revenait de sa visite à Paris, et y resta jusqu'en 1646. Après son retour à Paris, il fut bientôt occupé par diverses commandes et, au cours des années 1650, il s'imposa comme le principal peintre décorateur de France. En 1662, il fut anobli et nommé premier peintre du roi, et en 1663, il fut nommé directeur de la manufacture des Gobelins et de l'Académie royale.
Claude Vaillant (mort en 1708) Président lieutenant général au bailliage de Péronne et Seigneur d'Hervilly et de Bussy. Le patronyme Vaillant a été trouvé pour la première fois en Lorraine où cette famille distinguée occupait un siège familial à Guélis, et était des membres importants de l'aristocratie de cette région. Aux côtés de Claud Vaillant, d'autres membres notables de cette famille étaient : le botaniste français Sébastien Vaillant, 1669-1722 ; Jean-Baptiste Vaillant, maréchal de France, né en 1790 et mort à Paris en 1872 ; Edouard Vaillant, socialiste français, 1840-1915 ; Auguste Vaillant, anarchiste, 1861-1894 ; Paul Vaillant-Couturier, 1892-1937, membre du Parti communiste central français.
L'aspect le plus frappant du costume de ce modèle est sa perruque luxuriante et nous pouvons blâmer les rois Bourbon de France d'avoir lancé cette mode. Lorsque Louis XIII (1601-1643) devint prématurément chauve, il prit l'habitude de porter une perruque, et à cette époque l'ostentation était à l'ordre du jour. Bientôt les perruques devinrent imposantes, souvent jusqu'à l'absurdité, certaines nécessitant même un échafaudage.
Au milieu du XVIIe siècle, et particulièrement sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil, les perruques étaient presque obligatoires pour toutes les « personnes de qualité ». En Angleterre, on les appelait perruques (abréviation raccourcie en perruque en 1675), elles étaient chères à l'achat et coquettes, ce qui en faisait l'apanage des riches, d'où l'apparition du terme « big-wig » pour désigner les personnes fortunées et puissantes.
Cette œuvre de haute qualité a été exécutée par un artiste très talentueux du cercle de Cahrles le Brun. Les aspects notables de ce portrait sont l'observation aiguë de l'artiste du personnage du modèle, qui est rendu avec tant de sensibilité, ainsi que le coup de pinceau de bravoure et le détail minutieux du costume du modèle.
Cette œuvre saisissante est disponible à l'achat dans son cadre d'origine sculpté et doré et est dans un excellent état de conservation.
Images en haute résolution sur demande. Expédition dans le monde entier disponible.
Toile : 65 cm x 55 cm. Encadrée : 80 cm x 70 cm.