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Cette exceptionnelle paire de bougeoirs Empire français en bronze doré, qui s’inspire du retour d’Égypte de l’armée napoléonienne, est attribuée à l’estimé bronzier parisien Claude Galle (1759-1815). Se distinguant par leurs proportions impressionnantes et leur exécution exquise, ces bougeoirs rares se démarquent des modèles similaires.
Les bougeoirs, conçus en forme de vase, sont soutenus par trois bustes de femmes égyptiennes portant une coiffe égyptienne traditionnelle. La tige cannelée effilée, ornée de bandes annulaires décoratives séparant des motifs géométriques et floraux, est posée sur trois paires de pieds humains au sommet d’une base circulaire. Cette base présente des décors d’instruments de musique (la lyre) et de vases, bordés d’une frise de fleurs sur fond de maille. L’ensemble de la pièce est exécuté en bronze doré au mercure, présentant un contraste saisissant entre la dorure mate et la dorure brillante.
Claude Galle a fourni des modèles similaires au château de Fontainebleau en 1804. Il est probable que cette paire exquise ait été créée d’après un dessin du célèbre designer Empire Charles Percier (1764-1838), comme l’atteste un dessin conservé au musée des Arts décoratifs de Paris. Ce dessin, retrouvé dans un petit album qui servait de catalogue à un bronzier parisien, met en évidence l’habileté exceptionnelle de Claude Galle, célèbre bronzier de son temps.
Ces bougeoirs Empire rarissimes représentent un exemple remarquable du thème du “retour d’Égypte”. Lorsque le général Bonaparte se lance dans la campagne militaire d’Égypte (1798-1801), il fait appel à de nombreux scientifiques pour accompagner l’armée, ce qui aboutit à la publication de “La description de l’Égypte” en 1802. La popularité de ce style, né de la redécouverte de la culture égyptienne ancienne, n’a duré qu’une période relativement brève.
Réalisée en bronze doré, cette paire est bien conservée et a gardé sa dorure au mercure, à la fois mate et brillante.
Origine : Paris vers 1804.
Dimensions : hauteur 31 cm, diamètre 14 cm.
Littérature
- Hans Ottomeyer & Peter Pröschel, “Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus”, München 1986, p. 326.
- Jean-Pierre Samoyault, “Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le Premier Empire”, 1989, p. 175.
- Christie’s New York, septembre 2002, où une paire identique a été vendue aux enchères.