La poignée :
Taillée dans un élégant morceau de jade néphrite. Formant une poignée de pistolet magnifiquement sculptée, représentant des feuilles de lys et d'acanthe sculptées montrant un feuillage et des vrilles renversés. De nombreuses poignées, de qualité et de conception similaires, sont attribuées au milieu du XVIIe siècle selon Salam Kaoukji.
Lame :
Section losangique lourde et large en wootz indien magnifique et fin (jahwar). Pointe renforcée. Rivetée sur le ricasso, pour empêcher la soie de la lame d'émerger dans la poignée en pierre, une coutume qui était déjà pratiquée au début du XVIIe siècle. Le tranchant des lames a été poli selon l'esthétique indienne et les gouttières sont gravées montrant un motif wootz fabuleux et cohérent.
Conclusion :
Un très bon exemple dans son genre avec une poignée étonnante et une lame parfaitement assortie. La grande taille globale du « khanjar » lui confère des proportions de très haut niveau.