Dans cette œuvre, Courtois capture avec une précision remarquable le chaos et la férocité du champ de bataille entre les chrétiens et les Turcs. À travers son souci du détail et sa touche dynamique, riche en matière, il illustre avec intensité le choc des cavaliers, la musculature des chevaux, ainsi que l'agonie des blessés.
Aujourd'hui, les œuvres de Jacques Courtois ornent les plus grands musées du monde, dont le Louvre à Paris, la Galerie des Offices et le Palais Pitti à Florence, le Musée du Prado à Madrid, ainsi que le Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Gian Lorenzo Bernini a souligné l'exceptionnelle maîtrise de Courtois en commentant : « Parmi les peintres de ce temps en Europe, nul n'a égalé Courtois dans l'expression graphique de l'horreur de la bataille » (Salvagnini, F.A., I pittori borgognoni, Cortese, Rome, 1937, p. 185).