petites craquelures.
Artiste peintre, lithographe, graveur et fresquiste français, Émile Marie Beaume naît à Pézenas en 1888.
Dès l’enfance, sa famille le plonge dans un bain culturel et artistique riche, notamment son père, Georges Beaume, romancier et critique d’Art. Les amis intimes de son père, Alphonse Daudet, Pierre Loti, ainsi que le maréchal Lyautey, ont nourri l’imagination du jeune garçon, qui développa ainsi très vite un goût affirmé pour l’Orient et les voyages.
Emile-Marie Beaume étudie aux Beaux-Arts de Paris dans les ateliers des peintres Fernand Cormon, François Flameng et Adolphe Déchenauld.
Dessinateur talentueux, l'artiste est affecté au service cartographie de l'armée lorsque la guerre éclate en 1914. Il y réalise des plans et des relevés topographiques.
En 1917, Beaume est mobilisé au Maroc par l'armée française. Ce voyage va profondément influencer son travail.
Au Maroc, Beaume commence à peindre des scènes de rue et des portraits
Revenu en France à la fin du conflit, Emile Beaume continue à peindre dans cette veine, livrant à côté de ses scènes de rue, de lumineux paysages du Maghreb.
En 1921, il reçoit le Premier Grand Prix de Rome pour une huile sur toile intitulée "Ensevelissement de Saint Antoine".
L'artiste devient par la suite un maître reconnu de la décoration murale et de l'art de la fresque, réalisant de nombreuses commandes monumentales pour des hôtels particuliers, casinos et bâtiments publics.
De 1927 à 1932, il est professeur de dessin à la Manufacture nationale des Gobelins.
Emile Beaume poursuit ses voyages en Afrique du Nord . Lors de l'Exposition Coloniale de Paris en 1931, il décore une partie du Pavillon de Madagascar.
En 1937, ses panneaux représentant des scènes d'Afrique du Nord sont à l'Exposition Internationale. Lauréat en 1937 du Prix de l'Afrique Equatoriale Française, il voyage en Oubangui-Chari, au Tchad et au Congo Belge.
Après la seconde guerre mondiale, l'artiste se consacre à la décoration de palais des grandes familles marocaines et éthiopiennes. En 1945, il peint une fresque pour le Palais du gouverneur de Djibouti. En 1948, à Casablanca, il décore une villa pour le roi du Maroc.
Émile Marie Beaume meurt en 1967
L'artiste a fait don de son atelier à Pézenas, sa ville natale, en 1950
Décors: Chapelle de l'Ancien Petit Séminaire dite chapelle du Souvenir, Orne
Peintures dans les églises du Saint-Esprit à Paris.
Bibliographie
Thornton Lynne, Les Africanistes, peintres voyageurs : 1860-1960, ACR Edition