"François Nardi (1861-1936) Dans Le Vieux Port De Marseille"
La touche subtile et dansante des grands peintres impressionnistes, de magnifiques couleurs une valeur documentaire et anecdotique avec ces navires de pêche et de commerce amarrés dans le Vieux port de Marseille à la fin du XIXe siècle pour cette huile sur toile du peintre toulonnais François Nardi.L’œuvre est réalisée à l’huile sur toile, elle est proposée dans un cadre moderne doré qui mesure 52,5 cm par 45 cm et 34,5 cm par 27 cm pour la toile seule.
Dans son bon état d’origine, (un léger nettoyage peut être envisagé) elle représente une goélette dans le Vieux Port de Marseille, au premier plan à droite des pêcheurs sur leur barque, et en fond le célèbre clocher des Accoules dans les Vieux Quartiers du Panier.
L’œuvre est signée en bas à droite.
Autodidacte il est remarqué par Frédéric Montenard qui lui prodigue ses conseils et l’encourage à se rendre à Paris. Après un passage à l’Académie Julian (1887-1889) et l’exposition de ses œuvres au Salon des artistes français, il connait rapidement le succès qui dépasse les frontières avec ses paysages de la Méditerranée et de la Provence. Il possède à ses débuts des similitudes avec Claude Monet, son contemporain, mais ne semble subir que peu d’influences des mouvements picturaux de son époque. Il n’en reste pas moins dans une lignée proche des impressionnistes. Retourné à Toulon en 1909, il ne cesse de peindre jusqu’à sa mort. Son œuvre comprend plus de 3 500 références, entre tableaux, huiles sur bois, aquarelles et dessins.
Avec une facture proche des impressionnistes – François Nardi est souvent appelé le « peintre de l’atmosphère, des effets et des eaux profondes »
Son style est relativement constant du début à la fin, ce qui n’empêche pas l’existence d’une certaine diversité. Son œuvre se caractérise avant tout par un attachement à la Méditerranée et à la Provence.
On y trouve les mouvements de la mer, la rade de Toulon, les voiles, les barques de pêcheurs et les vues d’escadre, les pins penchés, les anses calmes. Les ports sont nombreux, celui de Toulon bien sûr, mais aussi ceux de Nice, Cannes, Cassis ou Marseille. Les paysages, avec ses chemins, ses arbres en fleurs, ses rivières, ses maisons se situent presque tous dans l’arrière-pays toulonnais. Des villes, il retient surtout les rues escarpées, les places, les marchés, les façades et les clochers des églises.
Peignant souvent les mêmes lieux, il en reproduit les changements avec les effets de mistral, de nuages ou de soleil, les ciels du matin ou du soir. Il aime autant coucher sur la toile l’étendue de la mer, calme ou moutonnée, que les bords de côte aux vagues agitées ou, au contraire, paisibles et dans lesquelles on peut se plonger, souvent à travers les pins, dans les fonds d’eaux.
À Paris, son âme méridionale sera avant tout attirée par la Seine, avec ses ponts et des bateaux, autour de l’île de la Cité et de Notre-Dame. Il a une prédilection pour la place de la Concorde qu’il représente sous tous les angles, sans oublier celles de la République ou de Pigalle.
À Venise, il se fait une joie de reproduire les jeux de lumière et d’ombre sur les eaux et les façades dans les canaux. Les voiles des bragozzi ou les grands navires, mais aussi les gondoles attirent souvent son intérêt.
Le dessin fait surtout partie de l’apprentissage de François Nardi, de ses recherches sur nature à ses débuts et, plus tard, en tant qu’études. Sa production de tableaux se situe principalement entre 1887 et 1909. Après, du fait de sa gêne à se déplacer, le nombre des huiles sur bois et des aquarelles prennent le pas sur celui des toiles. Son œuvre n’en compte pas moins de 3 500 références.
Principales expositions
Paris, Salon des artistes français
Paris, Salon des artistes indépendants
Mairie de La Valette du Var: Le Pont Sainte-Cécile, à la Valette (étude d'arbres); Oratoire de la Valette, à contre-jour; Chemin de Tourris, avec groupe de trois cyprès, aloès à gauche sans hampe florale, l'après-midi; Chemin du Coudon (deux cyprès de près, avec brèche dans le mur); Le Coudon et les oliviers (La Baume à l'automne) (huiles sur bois); La Chapelle Sainte-Cécile, à la Valette; La Valette, à travers les oliviers, vers 1920; Route de la Valette, à terre rouge, omnibus, fond de montagne (aquarelles)
Musée de la Marine, Paris: Escadre en rade, effet de mistral
Musée de la Marine, Toulon: Torpilleurs par effet de mistral en rade de Toulon; Escadre en rade de Toulon, effet brumeux; Escadre en rade de Toulon, effet nuageux du matin
Musée des beaux-arts Jules-Cheret, Nice: Un Sentier en Provence
Musée municipal des beaux-arts, Toulon: La Rade de Toulon: effet de mistral
Musée du Vieux Toulon, Toulon: La Ville de Toulon
Musée Gassendi, Dignes: Effet de temps gris en Provence (Toulon)
Musée Municipal Les Palmiers, Hyères: La Ville d'Hyères (du ceinturon, pins au premier plan), en 1895 (aquarelle)
Musée National, Monaco: Paysage en Provence
Musée Simu, Bucarest (Roumanie): Le Grand canal à Venise
Musée Ziem, Martigues: La Falaise de Sainte-Marguerite